La « mort de l’auteur » signifie qu’on ne peut plus définir le sens d’une œuvre uniquement par le biais de sa filiation à un auteur précis. L’écriture n’est plus « fermée », mais ouverte à ce que l’interprétation vienne d’une autre instance que celle de l’auteur : la réception du spectateur. L’idée derrière le texte nous permettra aussi de se rappeler qu’une œuvre créée à partir d’une réappropriation ne peut pas être complètement définie dans son rapport avec son auteur déclaré, et surtout, qu’elle subit une « relecture » dans une possible seconde instance d’auteur.
Roland Barthes. 1984. « La mort de l’auteur ». Dans Le bruissement de la langue. Essais critiques IV, p.63-69. Paris : Seuil.
Cours reliés à cette question:
- Art actuel
Messages sur mon blog
Courte modification le 24 janvier 2014.