Postproduction. La culture comme scénario : comment l’art reprogramme le monde contemporain


Nicolas Bourriaud. 2003. Postproduction. La culture comme scénario : comment l’art reprogramme le monde contemporain. Dijon : Les Presses du réel. 93 p.

Dans son livre, Nicolas Bourriaud amène l’idée d’un art qui utilise une matière qui n’est plus première, en se réappropriant des éléments qui étaient déjà artistiques. Ainsi, l’œuvre d’art se considère dans un « réseau de signes et de significations, au lieu de la considérer comme une forme autonome ou originale (p.9). » La culture devient davantage un flux continu de réinterprétations qu’une œuvre individuelle. Le rapprochement qu’il en fait avec le communisme est intéressant : l’œuvre n’est plus nécessairement propriété privé mais se définit comme ce que la collectivité en fait. La redéfinition de l’auteur, qui devient un concept « juridique » (p.84) plutôt que de pouvoir être complètement définit dans un individu spécifié. Bourriaud touche un point précis important : l’œuvre fait partie d’un réseau et « s’assume » comme partie de réinterprétations possibles.

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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


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Postproduction. La culture comme scénario : comment l’art reprogramme le monde contemporain


Nicolas Bourriaud. 2003. Postproduction. La culture comme scénario : comment l’art reprogramme le monde contemporain. Dijon : Les Presses du réel. 93 p.

Dans son livre, Nicolas Bourriaud amène l’idée d’un art qui utilise une matière qui n’est plus première, en se réappropriant des éléments qui étaient déjà artistiques. Ainsi, l’œuvre d’art se considère dans un « réseau de signes et de significations, au lieu de la considérer comme une forme autonome ou originale (p.9). » La culture devient davantage un flux continu de réinterprétations qu’une œuvre individuelle. Le rapprochement qu’il en fait avec le communisme est intéressant : l’œuvre n’est plus nécessairement propriété privé mais se définit comme ce que la collectivité en fait. La redéfinition de l’auteur, qui devient un concept « juridique » (p.84) plutôt que de pouvoir être complètement définit dans un individu spécifié. Bourriaud touche un point précis important : l’œuvre fait partie d’un réseau et « s’assume » comme partie de réinterprétations possibles.

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