Narkoi – Il était une fois…

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1. Intro
2. Qu’est-ce que tu dis?
3. Juste au cas
4. Sous un ciel gris (feat. Papaz & Sheydie Girl)
5. À chaque jour
6. Réveilles-toi
7. Vie d’artistes (feat. Ironik & Le D-Mon)
8. Show Time (feat. DTM)
9. 558 (feat. L’Assemblée)
10. On vient de loin (feat. Hell-T & Young Snake)
11. You’re supposed to be…
12. Never Clubbin’ (feat. L’Assemblée & PeeZee)
13. Rien sans peine (feat. Son-G)
14. Jamais trop tard
15. Chacun pour soi (feat. Papaz, La Niguette, Major Shadow & DVD Fresh)
16. Derrière nos masques (feat. Mic Life)
17. J’ai toujours dit (Remix)
18. Outro
19. Bonus: Son-G – Grâce à mon passé
20. Bonus: Ironik – La mauvaise vision


Narkoi pas à son meilleur

Narkoi ne se démarque pas beaucoup par la qualité de ses lyrics ni de son flow. Pas tant que ces deux aspects soient mauvais, mais il ne se démarque pas du tout par des bonnes lignes bien spittées. Quelques lignes sont louches, mais en général ça se tient très bien. Côté flow, il est parfois peu collé au beat, trop distancié ce qui nous fait décrocher de la track; il ne rend pas les tracks mauvaises mais il n’en fait pas des hits.

Les sujets traités sont souvent axés sur ce que le monde pense de Narkoi, le talkshit qui se fait sur lui. Pas tant que toutes les tracks parlent de cela, mais la majorité des tracks glissent un mot à propos de cela. On dirait vraiment que Narkoi tente de se prouver. On ne l’entend pas assez souvent selon moi prendre personnellement la parole : il est avec son groupe (558, Vie d’artistes, Never clubbin’) et n’entre pas dans ses émotions personnelles.

Les instrumentaux supportent bien les émotions qui sont véhiculées, comme par exemple dans la pièce que j’ai trouvé excellente, Sous un ciel gris; où, sans que les paroles soient accrochantes par leur forme, ils sont touchantes par ce qu’ils disent, simplement. Jamais trop tard et Vie d’artistes, sont de bons exemples de tracks où le beat crée l’émotion, bien supportée par ce qui est dit. Vie d’artistes, avec l’apparition efficace d’Ironik et du D-Mon, est pour moi une des meilleurs tracks de l’album, tout comme Show time, où DTM et le beat viennent mettre une ambiance motivante. La track Rien sans peine est par contre très douteuse, surtout par l’apparition de Son-G, qui chante d’une façon très étalée sur le beat, sans y accrocher et sans amener une belle mélodie.

Les featurings ne sont pas nécessairement bénéfiques. Le nombre très élevé laisse présager que Narkoi aurait pu attendre d’être prêt avant de faire un album solo. La niguette, Mic Life ou Young Snake n’amènent rien de positif à l’album : flows loin du beat ou paroles peu intéressantes. Selon moi, Narkoi n’est pas à son meilleur sur cet album. Il semble s’être donné une grande responsabilité qu’il aurait pu prendre beaucoup plus tard. L’album peu bien s’écouter, dépendamment des goûts et du moment, mais reste qu’il aurait pu montrer plus de talent.


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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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