DTM – D-Rock

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1. Reloaded
2. Sweat (feat. Ant & Kleyopattra)
3. Amazing
4. D Rock
5. Dirt (feat. Deez)
6. Piece Of Trash (feat. Rick le spécialiste)
7. Can’t Hold Me Down (feat. Beech)
8. Dig Out
9. One Night Stand (feat. Mosa J & Kleyopattra)
10. Show Time Remix (feat. Narkoi, Ironik, Son G, Papaz)
11. Ride Out (feat. Beech & Ant)
12. Stay Strong (feat. Thien)
13. Ready 4 War (feat. Doit Nier)
14. Put Ya Handz Up
15. Behind The Walls
16. Nasty (feat. Deez)
17. My Tears (feat. Kleyopattra)
18. Outro (feat. Beech)
19. Beech Beatz Bonus (feat. Beech)


Un album qui sonne très bien

D-Rock est un album dont je n’avais que peu entendu parler avant de l’écouter. Surprenant sous certains aspects, décevant sur d’autres, l’album est quand même quelque chose que plusieurs personnes pourront trouver très bon. Cet album anglophone en collaboration avec Iro productions nous rappelle plusieurs aspects du rap américain populaire.

Les lyrics sont souvent axés sur des choses auxquelles on est habitués : la drogue, les partys, les femmes, les one nights… Il nous fait aussi part de quelques aspects de sa vie plus agressifs. Il n’y a vraiment rien de particulier du côté des sujets. Il ne se centre pas uniquement sur l’aspect clubbin’, mais aussi sur des émotions par rapport à cela. Même si ces émotions sont du déjà-vu, reste qu’il montre des aspects différents d’une présentation peu originale. Il n’a pas non plus une technique lyrique d’enfer : il manie les mots d’une façon simple, rimant ses fins de lignes; le minimum pour bien sonner. Reste qu’il ne semble pas avoir voulu axer son rap sur ce qu’il dit ni comment il le dit. Il se contente de passer un message sur la musique qu’il fait.

Beech amène d’excellents beats, que ceux qui aiment la musique de club apprécieront sans doute. Ils savent faire bouncer lorsque nécessaire, ou nous transmettre une émotion particulière. Ils ne sont pas extraordinaires, mais ils tiennent aisément la route et donnent le style de l’album. Ils sont à émotion unique : la musicalité y est simple, mais ne nous permet pas de nous sentir partagé entre deux feelings. Elle amène quelque chose de clair et précis, ne laissant aucun doute, et est facilement appréciable.

La voix de DTM accentue le style américain de l’album : elle est un peu chantée, pas soutenue par un flow agressif, mais plutôt par un flow efficace soutenu par une mélodie entraînante qui permet de rendre la track accrochante. Collaborations intéressantes souvent, amène un nouveau souffle, parfois même francophone (Rick le spécialiste, L’Assemblée, Papaz), mais à d’autres occasions plus nuisible qu’autre chose, comme par exemple la collaboration de Doit-nier, qui n’amène que des rimes très faibles.

Beats et flows intéressants presque à la longueur de l’album, mais faiblesse au niveau des paroles, tant sur ce qui se dit que sur la technique. Album qui sonne bien, bon pour certains, moins pour d’autres, dépendamment de ce que vous tenez en considération et de la façon dont vous feelez lorsque vous l’écouter.


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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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