Image tirée de Discogs.
1- Préface : Ready pour un flow
2- Prêt à charger
3- Seul à seul
4- La bouche pleine (feat. Ruffneck & Son-G)
5- Sens elles (feat. Papaz & Le D-Mon)
6- Skit A : Oh! Pardon
7- Pardonnez-moi
8- Faudrait pas
9- Mode… de vie (feat. L’Assemblée)
10- On n’oublie rien (feat. Berb)
11- La riposte (feat. L’Assemblée)
12- Like a Rolling Stone
13- Comme un condamné (feat. L’Assemblée)
14- Skit B : I can’t do it 4 ya
15- 4 ya (feat. Peezee & Papaz)
16- I.R.O.N.I.K. – (J’garde le sourire)
17- On perd plein d’monde (feat. Niguette & Narkoi)
18- Les millions me rendraient sourd (feat. L’Assemblée)
19- One night (feat. Pato, Mic, Sykarius & L’Ombre Blanche)
20- Postface : Isn’t it Ironik?
Bonus:
22- Hier ne revient jamais
23- Narkoi – Salut
Bonus : Vidéoclip « L’Assemblée – Du coin de l’oeil »
Ironik – Seul à seul
Belle création d’Ironik, responsable de Iro Productions qui produit entre autres son groupe, L’Assemblée. Chose que j’ai trouvé décevante : il y a beaucoup d’apparitions de son groupe sur cet album. Pas que ça soit mauvais en soi, car ils ont fait quelques remarquables morceaux, mais Ironik ne nous parle que peu de ses émotions personnelles. Le disque est tout de même fait sur une tonalité souvent triste, introspective.
Album qui nous parle de sujets habituels de L’Assemblée : les classes sociales (« La bouche pleine », belle collaboration de Ruffneck; « Les millions me rendraient sourds »), leurs sentiments par rapport au rap, mais aussi par rapport à des personnes particulières; c’est ce dernier point qui amène l’album vers quelque chose de différent. Ironik se permet, de nous faire entrer dans son univers, en parlant des gens qu’il aime (« Sans elles »), comme de parler des gens à qui il a causé du tort (« Pardonnez-moi »), de l’espérance ou de l’optimisme (« Comme un condamné », « I.R.O.N.I.K. (J’garde le sourire) »).
Technique pas remarquable, mais pas pour autant déficiente. Ironik maîtrise ses paroles, et sait utiliser les mots d’une façon simple mais efficace et aucunement lourde à suivre. Chose décevante par contre : il y a souvent des lignes moins bonnes qui nous font grincer des dents, souvent par des rimes forcées. Au moins, ces lignes sont plus fréquentes du côté des featurings que d’Ironik lui-même. Il sait nous dire clairement sa façon de pensée, par des lyrics qui ne s’écartent pas de leur objectif.
Flow, comme à l’habitude, bien posé sur ses beats, de façon généralement assez rapide. L’efficacité de son flow est facilement décelable dans « 4 Ya » (un single). Son-G et Narkoi sont, de leur côté, extrêmement difficiles à suivre, car autant ils peuvent amener du bon à une track, autant ils peuvent être très décevants.
Au lieu de finir zéro, j’prévois finir héros, j’me prends pas pour Zorro
Narkoi, sur « La riposte »
Mais j’sais que mon arme, c’est mon mic, yo!
Excellente track, où Son-G fait une apparition remarquable, mais où Narkoi manquait carrément d’inspiration, contrairement à un verse très intéressant sur « On perd plein d’monde », où d’ailleurs Niguette fait un refrain assez original en bien.
Très belle production de la part d’Ironik : les pièces instrumentales de l’album sont souvent simplement excellentes. Belles mélodies très bien crées ou sélectionnées par le rappeur, elles sont facilement comparables aux pièces sur Du coin de l’œil, le premier album du groupe. Ils permettent aisément de nous faire suivre l’émotion triste ou optimiste des paroles qui leur sont juxtaposés et rendent les tracks facilement marquantes.
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