Les F-Frontés – Les F-Frontés débarquent

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1. 1.Les F-Frontés débarquent
2. One love (feat. Divin)
3. Et si t’existais pas (feat. HD)
4. J-O-E-F-L-É-A-U
5. Ça vient du cœur
6. Fat à l’os
7. What the fuck
8. J’me souviens
9. Mon père mon chum
10. Day by day
11. Une parmis tant d’autres (feat. Fang)
12. Bum rush (feat. Peezee, Alsiminal, Red Devils)
13. Les écrits restent (feat. Ruffneck)
14. L’envers du décor (feat. Mèche)
15. 4Life (feat. Chucklet, Divin, Prodyge)


Pas de surprise

J’avoue que je n’avais vraiment aucune attente en mettant ce CD dans mon lecteur. Malheureusement, je n’ai vraiment pas été surpris. Il ne m’amène pas vraiment quelque chose d’original ni d’intéressant.

Ils n’ont pas vraiment d’agencement de rimes intéressant, se contentant généralement d’étaler le plus possible de mots qui ont la même rime. Ils utilisent sans honte la rime en –é extrêmement fréquemment. Les rimes plus complexes sont presque clichées du début à la fin.

« Style original de MTL ouest, tout c’que j’dis qui sort de mon chest, always j’do mon best, car j’reste […] »

C’est du déjà vu. Ils utilisent l’anglais aussi pour rimer parfois : « Mes cahiers, j’les use ». Les deux rappeurs parlent du love pour leur rap, de leur force dans le rap game, une partie de leur vie parfois hard, des pétasses, de l’alcool et des partys.

« On s’est collés, collés, on a chillé, chillé, pis on a fourré, fourré »

Ils parlent de leur passé. C’est quand même par les sujets dont ils traitent que leur album peut être apprécié, par exemple par les sujets nostalgiques ou le deuil. C’est parce qu’il touche à quelques occasions que l’album peut être pris positivement.

Leurs flows sont plus ou moins bien placés sur le beat. Il manque en général de cohésion avec celui-ci. Les textes manquent de travail directement avec le beat, car il y a trop ou pas assez de syllabes, ce qui pousse à un étirement des syllabes ou à un débit trop rapide.

Les beats sont souvent très simples et plus ou moins appréciables; à l’occasion, les beats sont intéressants, mélodieux et qui nous permettent de bouncer de la tête.

Deux tracks sont quand même bonnes, dont celle avec Ruffneck (Les écrits restent) et 4Life, avec Chucklet, Divin et Prodyge). Le refrain de Day by day se prend bien. Si l’on en croit l’ensemble de l’album, les deux artistes auraient eu intérêt à se faire connaître par autre chose qu’un album spécifiquement à eux; ils auront tout intérêt à s’améliorer avant de sortir quoique ce soit d’autre, et avant d’avoir un produit final plus intéressant.


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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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