Je me heurte souvent à une pensée différente de la mienne de celle des professeurs ou chargés de cours à l’université, et je crois comprendre qu’il s’agit de la distinction entre l’essai et le texte didactique, transposé à leur enseignement. J’oppose ici un point de vue méthodologique, en parlant, par exemple, de la rigueur factuelle ou non, ou de la subjectivité, assumée ou non.
À la base, il y a un point positif à l’essai: l’abondance d’informations – pertinentes ou non – où se confrontent parfois des opinions. Les enseignants étant dans cette perspective favorisent souvent une grande interaction avec les étudiants, souvent dans l’optique d’une confrontation des idées: si l’exposé se permet d’afficher des opinions, pourquoi les étudiants n’y entreraient pas en rupture. C’est le type de texte qui caractérise l’essai évidemment, mais aussi la critique. Beaucoup d’étudiants apprécient ce genre d’enseignement, car il valorise l’idée que celui qui possède l’information n’a pas nécessairement raison. En effet, mais, je ne fais pas partie de ce nombre.
Le texte factuel me semble plus important dans l’enseignement universitaire, car il préfère les faits confirmés et confirmables aux opinions. En fait, il peut frustrer les étudiants, car il y a souvent conflit entre ce que ceux-ci peuvent affirmer et le contenu du cours. Les professeurs n’affichent pas d’opinions, ou, disons, n’en font pas la matière même du cours. Ils modèrent donc les opinions, et évaluent sur des notions vérifiables logiquement, ce qui fait qu’en examen, on peut réfléchir de nos propres moyens, sans risquer de déroger de la pensée exprimée par l’enseignant.
Enfin, voici mon opinion, rédigée sur un mode d’essai davantage que didactique.
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