Je viens de terminer mon travail concernant une opposition apportée par Marcel Martin. En fait, l’idée que j’amène, c’est qu’amener le montage comme une division entre narratif et expressif limite l’interprétation qu’on peut faire de ce procédé. En fait, c’est que la distinction entre ces deux types de montage n’est pas formelle, c’est-à-dire sur des éléments concrets de montage, mais plutôt sur l’intention (si on tente de raconter une histoire ou de créer un choc). En ce sens, les deux formes ne sont opérantes que par le biais d’un « accord » avec le spectateur. Soit, donc, le montage sait quoi faire pour faire réagir le spectateur (par exemple, le montage des attractions d’Eisenstein, où celui-ci « calcule » le psychisme du spectateur), soit il utilise des conventions que le spectateur connaît pour raconter son histoire (on parle des règles du montage classique). Évidemment, ici, je vulgarise et je ne prouve pas, mais bon, mon travail se veut plus rigoureux au niveau de la preuve, évidemment.
Montage narratif vs Montage expressif
À propos de l'auteur: Simon Dor

Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal depuis août 2016. Par contre, cet article a été écrit alors que j’étais étudiant au baccalauréat en études cinématographiques à l’Université de Montréal, soit entre 2006 et 2008. Les jeux qui m’ont marqué durant cette époque étaient Sid Meier’s Civilization IV, Battle for Middle-Earth, Warcraft III et Ogre Battle.