Je viens de terminer mon travail concernant une opposition apportée par Marcel Martin. En fait, l’idée que j’amène, c’est qu’amener le montage comme une division entre narratif et expressif limite l’interprétation qu’on peut faire de ce procédé. En fait, c’est que la distinction entre ces deux types de montage n’est pas formelle, c’est-à-dire sur des éléments concrets de montage, mais plutôt sur l’intention (si on tente de raconter une histoire ou de créer un choc). En ce sens, les deux formes ne sont opérantes que par le biais d’un « accord » avec le spectateur. Soit, donc, le montage sait quoi faire pour faire réagir le spectateur (par exemple, le montage des attractions d’Eisenstein, où celui-ci « calcule » le psychisme du spectateur), soit il utilise des conventions que le spectateur connaît pour raconter son histoire (on parle des règles du montage classique). Évidemment, ici, je vulgarise et je ne prouve pas, mais bon, mon travail se veut plus rigoureux au niveau de la preuve, évidemment.
Blogue universitaire de Simon Dor, professeur en études du jeu vidéo à l'UQAT Montréal
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