Je n’ai jamais apprécié la manière d’enseigner la scénarisation dans la lignée de Syd Field; il faut pourtant semble-t-il s’y confronter à un moment où à un autre. Que ce soit dans les grandes ou les petites unités, le simple fait de parler d’étapes obligatoires (ex: situation initiale, pivots, etc.) ou encore de parler d’éléments précis (les fameuses 27 cases « à remplir » pour un scénario à succès), on limite nécessairement les possibilités narratives. Par contre, et c’est en ce sens où je suis le plus opposé à l’enseignement de la scénarisation par cette méthode, c’est que cette structure supposément scénaristique n’en est aucunement: il s’agit d’une méthode narrative à la limite.
Pourtant, la définition propre d’un scénario n’est-il pas de devoir s’en tenir à une description d’images et de sons plutôt qu’aux « suggestions » auxquelles peut se permettre la littérature? Même en parlant de scénarisation « classique », au fond, ne parlons-nous pas plutôt d’un classicisme formel du scénario et non du film?
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