Titre

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Bon, j’en ai assez d’avoir comme titre mon propre nom, au-delà de sa caractéristique empiriquement égocentrique, ça ne décrit pas véritablement ce que ce blog contient. Par contre, j’aurais dû penser à ce changement de nom avant de référencer mon blog dans plein de moteurs, mais, y’en a qui sont pas vites là-dessus (alias moi). Il s’agit donc de réfléchir sur ce qui caractérise chaque sujet dont je traite, au-delà de la thématique; évidemment, les réflexions plus personnelles continueront d’exister, mais je me concentrerai sur une problématique plus fondamentale, à laquelle je dois encore réfléchir évidemment.

Amenons par contre certaines pistes de réflexion. Évidemment, le nom doit être punché et descriptif, tout en amenant une ambiguïté intéressante. Considérons les deux sujets principaux: Hip hop et cinéma. Plusieurs points communs sont intéressants, mais quelques éléments m’intéressent principalement: leur aspect temporel, l’idée d’une possible «postproduction» et la narrativité. Le sujet du jeu vidéo vient rejoindre l’idée de la narrativité, et lui amène une possible interactivité, qui est aussi possible à plusieurs niveaux dans le hip-hop et le cinéma.

Expliquons l’idée de «postproduction», même si elle n’est pas nécessairement fondamentale dans l’optique du blog. Le cinéma permet une postproduction dans le sens où la «performance» de l’art, soit ce qu’on identifie généralement comme le tournage, n’est pas l’essentiel de la création. Il existe un procédé ultérieur au tournage, qu’on appelle de façon générale le montage (même s’il existe autres choses: mixage, compositing, etc.). Le hip-hop fait de même en permettant non seulement d’être travaillé différemment en mixage, mais aussi par la pratique du sample, qui est postérieure à une création précédente. Il s’agit donc d’utiliser des éléments créés dans un contexte artistique différent et antérieur qui fait intentionnellement partie de l’art final ou qui en fait partie de manière imposée (définie d’avance dans le cas du cinéma, imposée dans le cas du sampling). Pour le jeu vidéo, on pourrait considérer que l’interaction du joueur, permettant de modifier la structure temporelle de l’art, vient véritablement «postproduire» le médium vidéoludique.

«La narrativité interactive des arts temporels» semble donc le titre le plus approprié, même s’il ne fait à la base qu’effleurer l’idée d’une postproduction. Mais il n’est pas nécessairement très accrocheur… Réfléchissons davantage et choisissons.


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