Rapidité versus marge d’erreur: un exemple schématisé

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Bon, je ne l’ai pas dit encore, peut-être parce que c’est plutôt impertinent dans un contexte de « Hip Hop / Cinéma », mais en plus d’être étudiant en études cinématographiques et critique d’albums pour Hiphopfranco.com, je travaille pour Bell Distribution (indirectement, mais ça c’est une autre histoire). Mon emploi consiste essentiellement à recevoir des factures et à les entrer dans trois documents Excel distincts; trois types de classement, où la principale différence est l’ordre (et quelques données de plus ou de moins). Ma connaissance en logiciels étant limitée, je ne connais pas de procédé qui permettrait d’utiliser une base de données Access, et qui permettrait de simplifier le procédé. Néanmoins, je me demande si je ne déconseillerais pas l’utilisation d’un intermédiaire additionnel, par ses conséquences sur les erreurs potentielles.

Le schéma 1 illustre le phénomène actuel: A comme l’intermédiaire entre format papier et être humain, où les erreurs potentielles seraient dues à l’écriture (ex: des mots mal écrits), et B où, comme il y a trois retranscriptions différentes, il y a trois fois plus de chances d’erreur que dans un procédé simple.

Comme dans le schéma suivant: B ayant été remplacé par un transfert entre humain et une base de données, il y a trois fois moins d’erreurs théoriquement. Le processus illustré en C est automatisé (sans erreurs humaines). Cependant, dans ce dernier cas, les erreurs, s’il y en a, sont moins décelables par après. Car, si un des trois documents Excel est différent des autres, on voit immédiatement une erreur. Et, si dans le schéma 2 il n’y a pas d’erreurs possibles entre les trois documents, il devient impossible de voir s’il y a eu une erreur de retranscription.

Pourquoi je dis ça? Honnêtement, pour le fun.


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2 réponses à “Rapidité versus marge d’erreur: un exemple schématisé”

  1. Avatar de Yvan

    Le mieux serait d’éliminer totalement l’intervention humaine, facteur d’erreur s’il en est une, on pourra rétorquer cependant qu’une automatisation totale peut aussi prêter flanc à erreur, ce qui suppose une surveillance additionnelle de l’automatisation.

    Mais qu’adviendrait’il si la surveillance de l’automatisation défaille? Il faudrait un surveillant qui surveillerait le surveillant du procédé automatisé.

    Et ainsi de suite…On en sort pas, tout ce qui est automatisé relève de l’humain, sujet à erreur 🙂 Ainsi est notre lot en ce monde.

    Pourquoi je dis ça? Pour le fun.

  2. Avatar de Simon Dor

    Hehe, en effet, tout système est sujet à erreur, et faut toujours en être conscient.

    Ce qui m’a fait réfléchir, je crois, c’est de reconsidérer que quelque chose d’automatique soit nécessairement meilleur que quelque chose d’humain (puisqu’il multiplie une erreur humaine le nombre de fois qu’on lui dit de la faire).

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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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