Seurat et le néoimpressionnisme

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Voilà une manière de réviser avant un examen d’Introduction à l’art moderne (HAR1200), donné par Monique Gauthier durant cette session d’hiver 2007.

Le mouvement néo-impressionniste est continuateur de l’impressionnisme, même s’il a une facture très différente. On pourrait qualifier les oeuvres néo-impressionnistes « d’impressions raisonnées », au sens où il y a davantage un raisonnement derrière le processus, qui est beaucoup plus long (on parle de deux ou trois oeuvres par jour pour certains artistes impressionnistes, alors que Seurat, le principal instigateur du mouvement néo-impressionniste, pouvait prendre un an ou deux pour peindre une toile). En gros, il s’agit d’une codification de la méthode, inspirée des théories optiques de Chevreul qui inspiraient déjà les impressionnistes. L’harmonie de la toile est ainsi créée par mélange optique. Il y a d’ailleurs une recherche au niveau de l’équilibre des couleurs et de leur proportion, qui transparaît notamment sur la toile par une palette restreinte et une composition stable. La principale tendance néo-impressionniste serait le divisionnisme (couramment appelé le pointillisme), qui démontre des tons très « divisés », qui amèneront dans leur combinaison une « troisième couleur ». Le principe à retenir est l’idée que les néo-impressionnistes, Seurat en tête, fondent leur art davantage sur des principes scientifiques (optiques) plutôt que sur l’instinct et l’émotion, chère aux impressionnistes.

Image: Seurat, Un dimanche après-midi à la Grande-Jatte, tirée d’Internet, d’une source dont je ne me rappelle, mais si jamais vous la voulez, au lieu de la prendre ici, faites une nouvelle recherche sur Google Images et vous allez la trouver.


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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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