D’ici une semaine, le texte que je compose pour mon cours d’Art actuel donné par Marie Fraser à l’université de Montréal sera terminé, après seulement 3 cours. Très intéressant de pouvoir écrire par instinct; c’est d’ailleurs une technique que je dois personnellement développer, selon les corrections de mes travaux de la session passée (il semblerait que je ne m’approprie pas assez les citations auxquelles je réfère).
Je travaille donc sur l’œuvre Soigner son langage d’Éric Desmarais, réalisée dans le cadre de sa maîtrise en Arts visuels et médiatiques à l’UQAM. En surfant « dans » Internet (notez que je soigne mon langage), j’y trouve un texte fort intéressant – sur le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec (RCAAQ) [lien mort] — texte amenant une perspective analytique rejoignant celle que j’y ai décelé personnellement, soit celle où la décomposition du langage de manière mécanique est à proprement parler impossible. La particularité du spectateur ici est d’être placé complètement à l’intérieur de la spatialité de cette communication, et de voir le dispositif, amené comme une chaîne de langages – entre images cathodiques, vibrations sonores et impulsions typographiques – qui ne fonctionne pas. Par la multiplicité des modes de communications, et surtout par la conversion de façon mécanique de chacun de ces langages, on est mis face à l’évidence d’une chose: l’échec de la traduction mécanique et le rôle fondamental du spectateur comme seul et unique instance qui puisse tirer un sens du langage.
Il ne me reste donc qu’à tenter de m’améliorer personnellement dans ma manière de m’exprimer, soit en tentant d’être plus clair dans mes formulations, et de ne m’en tenir qu’à l’expression de ce qui est fondamental dans mon texte.
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