TTC sous la loupe : grossir le trait pour passer le message – entrevue avec Tekilatex

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Tekilatex: « Pour moi, tout est dans l’exagération, bien entendu. Pour moi les rappeurs les plus intéressants c’est Cam’ron et cie qui en font dix fois trop, et en même temps, c’est une certaine vision de la réalité qui est intéressante aussi. C’est grossir le trait pour mieux faire passer le message. »

La rencontre téléphonique avec Tekilatex de TTC m’a permis entre autres de confirmer ou infirmer certains éléments évoqués dans ma critique de Bâtards sensibles. Ils ne se définissent donc aucunement comme un groupe qui s’exprime au deuxième degré, contrairement à ce qu’on pourrait croire au premier abord. Les objectifs du groupe sont donc plus clairs suite à cet entretien.  Entrevue réalisée le 12 février 2007.

Dès les premières écoutes, on entend tout de suite que 3615TTC sonne différemment de Bâtards sensibles , tout en étant dans quelque chose dont l’essence est un peu similaire, évidemment. Est-ce que à la base il y avait une volonté de faire différent de Bâtards sensibles?

J’pense que la volonté c’était de continuer dans le sillon creusé par Bâtards sensibles, en allant plus loin dans nos ambitions pop. J’pense que, y’avait déjà une envie de faire quelque chose de plus pop avec Bâtards sensibles, mais on était toujours prisonniers de certains réflexes qui nous empêchaient de réaliser pleinement cette ambition pop. En fait, sur Bâtards sensibles, y’a plein de morceaux qui ont de belles mélodies ou qui ont des bonnes idées pop, mais, on sent qu’on va pas jusqu’au bout du fantasme. En fait, inconsciemment, j’pense que sur pas mal de morceaux de Bâtards sensibles, on s’est nous-mêmes censurés, ou on s’est nous-mêmes sabotés. Je pense à un morceau comme « Le chant des hommes », qui est rempli de belles mélodies, qui est très chanté, qui est très pop, avec une rythmique shuffle, mais, quand t’écoutes bien ce morceau, tu te rends compte qu’il y a pas de refrains, en fait. Et, un morceau pop ne peut pas exister sans refrain. Donc, résultat, ce morceau-là arrivait pas vraiment au bout de ses ambitions pop. C’est les erreurs qu’on a essayé de ne pas reproduire, sur 3615TTC. Aujourd’hui, on a des bonnes idées pour faire des bonnes chansons qui tiennent la route, mais on a aussi pensé à des histoires de formats, pour que ça puisse passer en radio. On a pas fait des espèces de ponts énormes dans les morceaux, avec des solos de synthé qui nuisent un peu au format pop des morceaux. Le mix a été calculé pour que ça puisse passer dans n’importe quelle circonstance. Il est beaucoup plus sage que sur Bâtards sensibles, où t’avais des morceaux comme « Catalogue », qui sont des morceaux excellents mais qui sont mixés de manière très saturée, très agressive. Donc, ça aussi c’était un obstacle à la « popification » de TTC. Tous ces obstacles-là, on a essayé de les contourner pour cet album. Et, donc, ça se ressent au niveau du mix, au niveau des morceaux, et aussi au niveau de la compréhension des paroles. J’pense qu’on a vraiment fait attention pour être compréhensibles sur 3615TTC, et on a aussi beaucoup simplifier les paroles, parce qu’on a plus confiance en nous aujourd’hui dans notre écriture, pour pouvoir faire des choses qui soient simples, efficaces et comme des sortes de slogans, quoi. J’pense que la vraie bonne musique se retient du premier coup. Et, donc, c’est ce qu’on a essayé de faire. Ça se ressent aussi au niveau de la musique, qui est beaucoup plus minimaliste, épurée, simple. On a fait un gros travail de simplification, et c’est très bien de simplifier sa musique. Et je pense que 3615TTC c’est tout simplement la continuation de Bâtards sensibles, en simplifié.

Déjà, au niveau des paroles, ça se remarque beaucoup. Y’a moins, bon, pas nécessairement de figures de styles, mais de travail de sonorités. On comprend davantage le sens à la première écoute, en effet.

C’est-à-dire, on a moins besoin de faire la course à celui qui rappe le plus vite.

Ce que j’ai remarqué aussi – et les entrevues que je suis allé lire avant me l’ont confirmé – c’est que, bon, sur Bâtards sensibles, l’instru et les paroles ont été créées à peu près en même temps, c’est-à-dire en se répondant constamment l’un et l’autre.

Pas vraiment en même temps, mais c’était en se répondant, exactement. Mais, justement, ce n’était pas en même temps. L’un arrivait avec des paroles, on crée la musique par-dessus, puis on change les paroles, puis on changeait la musique, et tout se faisant comme ça comme une sorte de ping-pong. Y’avait beaucoup d’étapes de production.

Sur cet album, la méthode est un petit peu plus classique, disons, à ce que le rap fait habituellement. Qu’est-ce qui a justifié que vous êtes revenus à une méthode disons plus traditionnelle?

Parce que l’expérience de Bâtards sensibles nous a donné certains automatismes, ce qui fait qu’on a moins besoin de chercher où aller, on y va directement. Les étapes de production sur Bâtards sensibles, c’était parce qu’on laissait le morceau évoluer, on le laissait trouver son chemin un petit peu au hasard, à tâtons. Alors que sur 3615TTC , on avait déjà une bonne idée de ce que les morceaux devaient être au moment de faire une maquette. Bâtards sensibles est bien aussi, c’est vraiment des disques différents, j’pense que quelque part les deux méthodes sont bonnes. Beaucoup de surproduits; pas dans le sens où les morceaux sont surchargés sur Bâtards sensibles, t’as plein de morceaux comme « Catalogue » qui sont finalement des idées assez simples, pareil pour « Le chant des hommes » ou pour « Rap jeu », […] mais surproduit dans le sens où on a beaucoup retravaillé les morceaux. Ça perd un peu en spontanéité; on ne savait pas trop où on allait, les morceaux se faisaient et changeaient complètement d’un jour à l’autre. On posait par-dessus les instrus, et on laissait les producteurs faire leur travail, et en fin de compte, l’instru ne ressemblait pas du tout à la musique sur laquelle on avait posé. Sur 3615TTC on avait une idée beaucoup plus précise de ce qu’on allait faire.

C’est vraiment une question de contexte aussi.

Ouais. Y’a pas une chose qui vaut mieux que l’autre. Moi, j’ai tendance sur certains projets à pas trop les assumer plusieurs années après qu’ils aient été faits. Ceci n’est pas un disque, pour moi c’est un album qui a plein de défauts. Je peux pas le réécouter aujourd’hui, alors que Bâtards sensibles j’en suis toujours très fier. Ma musique a évolué depuis, mais pour moi elle n’a pas vraiment changé. Les gens disent, « ouais, 3615TTC, ça n’a rien à voir avec Bâtards sensibles ». Moi, je le vois clairement comme une évolution, en plus épuré. Je n’ai pas l’impression que ça soit « pas la même musique », alors que j’ai vraiment l’impression de pas faire la même musique qu’à l’époque de Ceci n’est pas un disque.

Sur « Ambition », on peut entendre la phrase : «  On est un mouvement, beaucoup plus que juste des artistes ». Ce qui m’a intéressé dans cette phrase, c’est vous par rapport à ce qu’on peut appeler le mouvement hip-hop; est-ce que TTC se reconnaît dans ça? Est-ce que vous êtes influencés par le rap qui se fait aujourd’hui?

Complètement. On est complètement influencés par le rap, surtout le rap américain qui domine les charts en ce moment, à savoir 90% de productions qui viennent du sud des États-Unis. On est vraiment fascinés par ça; tu sais, on est vraiment des gens du rap, on n’est pas un groupe d’électro qui s’est mis au rap au bout d’un album. Bien sûr on a été influencés par la pop quand on était gamins, mais n’importe quel rappeur, c’est pareil en fait. On a tous grandi avec le top 50, on n’écoutait pas Afrika Bambaataa dans notre berceau. […] Au début, j’écoutais MC Hammer et cie, puis j’ai découvert de la soul, puis Dr.Dre, j’ai pris une grosse claque, et je pense que c’est à partir de The Chronic que je me suis dit, la musique que j’ai envie d’écouter, et à laquelle je me sens appartenir, c’est le rap, et le mouvement hip-hop au sens large, oui. Avec TTC, on a écumé les mixtapes, à nos débuts, on était dans tous les concerts de rap, on faisait partie du truc, on faisait du break, et on est allés dans des battles de DJ’s. Même si aujourd’hui tout ce folklore-là me fatigue un petit peu, et je m’intéresse surtout au « rap game » et au côté hollywoodien de la chose, et savoir de quoi Lil Wayne a dit du mal dans le dernier interview. C’est surtout ça qui m’excite dans le rap, mais j’ai fait mes preuves, et j’ai payé mon « tribut » au mouvement hip-hop y’a déjà plus de 10 ans de ça.

Dans votre rap, on peut percevoir de l’exagération des stéréotypes, tout ça. Et, dans votre forme, y’a ce que certains appellent du « rap du futur ». Est-ce que vous vous définissez un peu de cette façon-là, détachés du passé…?

On regarde vers le futur ça c’est certain. On le vit pas dans le passé, on n’est pas nostalgiques du rap de l’âge d’or, du rap jazzy, crunk, etc. Même à l’époque, on était pas du tout là-dedans, on était plutôt dans le gangsta rap californien, en fait. Même dans les années 90, moi, c’est plus Death Row que Jazzmatazz. Mais, cela dit, on est dans l’exagération, etc., mais en fin de compte, tout le rap est dans l’exagération. C’est de grossir la réalité; si tu veux décrire la réalité, il faut être journaliste, il faut pas être rappeur. Quand t’es rappeur, tu fais quand même de l’ entertainment , tu fais quand même de la musique. Il faut rendre le truc excitant et intéressant. Les rappeurs pour moi ont un rôle, celui d’être les nouvelles « rock stars ». On est les stars d’aujourd’hui. Y’a plus vraiment de différence entre n’importe quelle star de la pop et Jay-Z. Ils font les mêmes publicités, ils font les mêmes concerts de charité, Jay-Z c’est devenu Bono . Y’a plus vraiment de différence entre la pop et le rap. Justin Timberlake fait appel à T.I. pour rapper sur son nouveau titre. […] Pour moi, tout est dans l’exagération, bien entendu. Pour moi les rappeurs les plus intéressants c’est Cam’ron et cie qui en font dix fois trop, et en même temps, c’est une certaine vision de la réalité qui est intéressante aussi. C’est grossir le trait pour mieux faire passer le message. Je pense que c’est cool et, en fait, en exagérant et en ayant cette personnalité un peu, comme le disent les Anglophones « over the top », c’est juste une manière de respecter le cahier des charges du rap en 2007.

Sauf que, la différence, si on veut, est un peu entre la lecture entre TTC et le rap américain, c’est-à-dire que, quand on écoute le rap américain, y’a la possibilité qu’on ne voit pas tant d’exagération que ça. Tandis que j’ai l’impression que TTC met vraiment en évidence cette exagération-là.

Moi, je vois pas la différence en fait. Je vois pas la différence entre les couplets de Juelz Santana et TTC, en fait. Le rap américain que j’écoute moi. Je me reconnais pas dans les groupes comme Mobb Deep, qui eux justement sont dans la sobriété et surtout pas dans l’exagération. J’écoute pas ça, en fait. Les trucs que j’écoute, c’est Diplomats, c’est Lil Wayne qui en fait dix fois trop – où tu ne sais pas s’il est en train de rigoler, ou s’il veut vraiment te tuer. J’écoute que des trucs où c’est vraiment très spectaculaire, très basé sur l’ entertainment , donc, forcément, je vois pas la différence. J’ai pas l’impression de faire de la musique au deuxième degré. J’assume à peu près tout ce que je dis dans mes paroles. C’est exagéré, parce que c’est comme au cinéma, mais pas plus que n’importe quel couplet de Snoop, ou de R Kelly.

Tout à fait, sauf qu’on peut quand même pas enlever le fait que, disons, il ne faut pas voir ce que tu dis dans ton rap comme ce que tu penses dans la vie de tous les jours, j’ai l’impression.

Ah ouais, écoute, si. Complètement. C’est juste exagéré, c’est juste mis en musique en fait. Les gens me disent : « oui, alors, « Frotte ton cul par terre », c’est du deuxième degré. » Mais, franchement, je pense que « Girlfriend » comme « Frotte ton cul par terre », ce n’est pas beaucoup exagéré par rapport à la manière dont les jeunes parlent de sexe entre eux. On fait juste le mettre en musique, c’est pour ça que ça choque. Les gens n’ont pas l’habitude que ça soit mis en musique, en français. […] Les gens ne sont pas habitués à entendre « chatte » dans un morceau en français. « Frotte ton cul par terre », les gens, ça les choque tout de suite, alors que ça n’a rien de… alors que les jeunes, même les jeunes de 15 ans entre eux, quand ils parlent de sexe, c’est bien pire que ça. On ne dit pas le contraire de ce qu’on pense, on fait pas de la parodie, TTC, c’est juste de la musique en fait. On est dans le monde de la musique, alors, bien sûr, c’est coloré, grandiose, comme un bon clip des Guns’n’Roses, mais c’est juste l’ entertainment qui est comme ça. On a rien inventé, et on ne fait pas les choses différemment des autres, en fait.

Mais, disons, pour peut-être un peu mieux expliquer cet aspect-là, quand tu dis « frotte ton cul par terre », est-ce que le message à la base veut dire ça, ou est-ce qu’il veut au contraire dénoncer le fait que les messages des jeunes se penchent là-dessus?

Non, non, le message, c’est vraiment, « il faut que tu frottes ton postérieur sur le sol »! ( rires ) Quand on écrit un morceau comme « Frotte ton cul par terre », dans notre tête, on veut qu’il soit jouer dans les street clubs , et que les filles frottent vraiment leur postérieur sur le sol, sur notre musique. C’est très simple en fait. Y’a pas d’ironie, y’a pas de dénonciation là-dedans. On est complètement décomplexés par rapport au sexe et par rapport aux choses de la vie en général. On est vraiment influencés par 2 Live Crew et par DJ Assault, et quand on fait ça, on le fait avec énormément de sérieux, c’est pas du tout pour se moquer d’eux. On fait de la musique, c’est au contraire pour leur rendre hommage, et pour continuer ce qu’ils ont commencé.

Autre chose que je voulais aborder par rapport au dernier album par rapport à Bâtards sensibles , c’est au niveau des thématiques, où, les relations homme-femme ça reste important, sans être, j’ai l’impression, aussi central.

Bâtards sensibles c’était vraiment un album centré là-dessus. 3615TTC c’est un album beaucoup plus égoïste. On parle de nous, simplement. Ça contient beaucoup de trucs de séduction, mais ça contient aussi plein d’autres choses : on parle de la vie de tous les jours, en fait.

De ce que j’ai l’impression, quand vous créez, c’est un peu instinctif, ce que vous voulez dire sur le moment. Est-ce que vous avez choisi de rester dans les sujets de Bâtards sensibles ou c’est plutôt que ça allait de soi?

Ça va de soi, oui, puisque quand tu regardes la musique globalement, c’est toujours à peu près les mêmes thèmes. Et, une majorité de ces thèmes tournent autour des relations homme-femme. La meilleure musique, c’est « je t’aime, mon non plus. » Ou alors, la danse, la joie, la tristesse, plein de choses… On fait que garder les thèmes chers à la « pop culture », parce que c’est la culture dont on est issus, et quand je dis « pop culture », c’est au sens large, ça englobe aussi le mouvement hip-hop, le rock, la variété, et toute la musique qui fait notre environnement aujourd’hui, dans lequel on évolue, la dance , etc. On est très influencés par la dance music , la culture dance. En tant que petits Européens qui se sont pris la techno en pleine figure quand on était tout jeunes. Que ce soit des groupes comme, premier album de Prodigy, premier album de Daft Punk, c’était vraiment au moment où, on avait 12-13-14 ans, on était à fond dans la musique. Peut-être un peu plus vieux que ça, mais, bref, c’est notre background musical aussi la dance. Donc, tu vas retrouver ces thèmes-là dans nos paroles.

Pour faire un peu de vision dans l’avenir, est-ce que vous penchez vers encore plus musique pop… vers quoi vous croyez que votre rap va aller dans l’avenir?

C’est un peu trop tôt pour se rendre compte, parce que là, le dernier album vient vraiment de sortir; il est même pas encore sorti chez vous. J’ai du mal à me projeter dans l’avenir. J’ai du mal à savoir ce que je vais faire demain, alors, j’ai encore plus de mal à savoir ce que je vais faire dans les années qui viennent. Mais, je pense que, moi, je vais travailler sur album solo qui est purement pop, qui sort au printemps. Cuizinier, lui, s’en va vers des choses purement rap. Bon, quand je dis, purement pop, bien entendu qu’il y a des éléments rap dans mon album, et quand je dis purement rap pour Cuizinier, il fait du rap avec des samples de Lenny Kravitz, tu vois, mais ça reste du rap. Par contre, pour TTC, je pense que l’orientation va continuer dans un chemin entre rap et dance. Le prochain album, j’en sais rien, je ne sais pas encore quelle tête il va avoir, mais je pense que l’une des options possibles qui se dessine, c’est d’aller encore plus loin dans la dance music.

Pousser au maximum où vous êtes.

Ouais. Faire vraiment du techno-tronic 2008. Quand on parle entre nous, c’est un peu l’idée qui flotte dans l’air en ce moment. Mais, on est tellement des gens instables que ça risque d’être vraiment contraire une fois qu’on commencera à travailler. En tout cas, je crois que la direction de TTC depuis Bâtards sensibles est de plus en plus précise. Après, le truc, c’est qu’on a plein de projets ailleurs, on a plein de projets solo, dans lesquels on peut s’épanouir sur d’autres registres. Tant que je peux faire ma pop music à côté sous Tekilatex, je peux laisser un côté rap dancefloor à TTC sans problème.

Excellent. De toute façon, vous avez votre public qui vous suit complètement sur cette lignée.

Oui. Parce que la vie est parfois dure, et les gens ont envie de faire la fête pour oublier les problèmes du quotidien, et heureusement que la musique est là pour ça.

Tout à fait, et je pense que TTC joue parfaitement son rôle là-dessus. Merci beaucoup pour cette entrevue!

Merci énormément, Hiphopfranco!

Entrevue parue autour du 15 février 2007 sur Hiphopfranco.com.


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À propos de l’auteur


Une réponse à “TTC sous la loupe : grossir le trait pour passer le message – entrevue avec Tekilatex”

  1. […] de nombreux artistes québécois et internationaux, les plus renommés étant sans doute Tekilatex de TTC, Red1 de Rascalz (je ne souviens que Sinis était à côté de moi alors que j’essayais de […]

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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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