Bien évidemment, je ne veux pas parler de la performance au sens de « performance artistique », mais plutôt dans un sens de « plus ou moins bon ». En effet, le discours du « bon » ou du « moins bon » dans la description (critique ou non) d’un film lui tient bien serré à la cheville (bien plus que la narrativité d’ailleurs – cf. Metz). Autant les arts visuels étaient contraints au beau à une certaine époque, autant aujourd’hui le cinéma est contraint au bon.
Bien sûr, le public de masse veut toujours que l’art soit beau, « décoratif » en quelque sorte. Le problème n’est pas totalement enrayé. Mais, même les « connaisseurs », les cinéphiles, veulent quelque chose de bon. Je déteste me faire demander la question « Pis, le film, y’était bon? », car je ne sais pas nécessairement quoi répondre, et que ce n’est pas ce qui a été mon questionnement en le regardant.
Comme la sexualité, le cinéma est donc un art de performance.
Laisser un commentaire