Le médium plutôt que le genre

En faisant mes recherches pour mon cours d’Art actuel, je tombe sur une réflexion connexe:

On laissera de côté, pour l’instant, la question de savoir à quel genre nous avons affaire: cinéma? vidéo? installation? « autre cinéma », etc.? [1]

Malheureusement, certains distinguent encore la vidéo du cinéma comme si c’était un genre plutôt qu’un médium. Et, en distinguant le cinéma de « l’autre cinéma », on en vient en quelque sorte à devoir les définir non pas d’une manière empirique, mais d’une manière plutôt subjective, soit ce qu’ils contiennent.

On aimerait qu’il y ait querelle, au risque de quelque clarté, alors qu’on n’aperçoit que glissements, chevauchements, scintillements, hybridations, métamorphoses, transitions, passages et incertitudes entre ce qu’on appelle encore cinéma et les mille et une façons de montrer des images animées dans le domaine désormais vague et mal nommé arts plastiques et arts visuels. [2]

Raymond Bellour, dans le même numéro de Art Press, vient amener une réflexion plus intéressante, remettant en question le terme « cinéma » (de par une question de dispositif) et mettant l’accent sur le fait que le terme « art visuel » est aussi déficient pour parler de ces « nouvelles façons de montrer des images animées » que ne l’est le terme « cinéma ». La frontière entre « Arts visuels » et « Cinéma » devient de plus en plus floue.

Références

1. Régis Durand, « Eija-Liisa Ahtila, l’émotion, le secret, le présent / A Genre Is Born », Art Press, no 262, p.30.
2. Raymond Bellour, « La querelle des dispositifs / Battle of the Images », Art Press, no 262, p.48.

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