Un peu à la manière dont je le soulignais en disant que le cinéma est un art de performance, je voulais exprimer mon avis sur le fait que les études cinématographiques ont « la production bien chevillée au corps », pour faire un clin d’oeil à la fameuse expression de Metz. En effet, sauf lorsqu’on baigne dedans, on distingue rarement les études cinématographiques des cours techniques de cinéma.
Pour faire le parallèle rapide, si je disais que j’étudiais en littérature, est-ce que quelqu’un penserait que la plupart de mes cours seraient concentrés sur la manière d’écrire des livres? Puisque le cinéma implique une certaine connaissance technique, on semble le dissocier d’un art « pur »/ »simple »/ »sans moyens techniques préalables*« , en croyant qu’il est plus important de donner une formation technique qu’un aperçu historique/structurel/narratologique du médium filmique/cinématographique.
* Évidemment, ce « préalable » ne l’est pas nécessairement, certains cinéastes – expérimentaux, par exemple – n’ont pas tout ce bagage technique.
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