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Misogynie du rap: une question de préjugés

Je me souviens de la vague de protestations contre Omnikrom et leurs textes misogynes. J’ai déjà parlé à quelques reprises du deuxième degré de leurs textes. Je viens de réaliser que toute cette histoire est une question de préjugés et de stéréotypes, car ce type de deuxième degré existe ailleurs, et est absolument toléré, voire approuvé.

Ainsi, Nathalie Petrowski approuve le deuxième degré d’Yvon Deschamps et de Martin Matte, lorsque, par exemple, Deschamps « disait que c’était des incapables et des niaiseuses qui étaient juste bonnes à rester à la maison et à torcher ».

Mais, on se pose la question à savoir si le rap dérape. On ridiculise leur deuxième degré, comme s’ils n’étaient pas assez intelligents pour tourner en dérision l’image projetée par d’autres créateurs d’une musique semblable. Mettre tous les jeunes dans le même paquet. Le rap dérape, pas Omnikrom.

Encore une fois victimes des stéréotypes. Entourés de deux baby-booms, je me demande sérieusement si ma génération aura une voix.

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