La pensée positive

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« Marge: Homer, je pense qu’il va falloir trouver une autre solution que d’aller vivre au fond de la mer, c’est pas possible.
Homer: C’est pas possible avec cette attitude-là. »
(Les Simpson (v.q. de The Simpsons, « Homer Badman » )

Note: ce vidéo était à la base l’extrait audiovisuel de la séquence. Comme il a été retiré probablement pour des questions de droits d’auteur, en voici une version audio seulement.

Je ne suis pas un adepte de la pensée positive. Pas que je ne sois pas quelqu’un d’optimiste, bien au contraire, mais plutôt que je ne me dis pas que mon attitude va changer quoique ce soit vis-à-vis de quelque chose sur lequel je n’ai plus d’influence directe. Bien sûr, être positif entraîne une confiance en soi qui se voit dans ce qu’on produit, mais une fois les choses produites, je ne crois pas que je puisse influencer quoique ce soit…

Habiter avec un autre couple pendant deux semaines a entraîné nombre de discussions un peu dans ce genre-là. Pour faire une histoire courte, je suis allé visiter le Royaume-Uni avec Marie, et nous sommes restés chez son frère et sa blonde, Fred et Julie, qui y habitent pour deux ans pour des études postdoctorales. Vous m’excuserez les références explicites à des gens qui existent pour vrai dans ma vie personnelle, mais ça devient plus compliqué de les transformer en personnages fictifs.

Enfin, bref, discuter avec deux étudiants qui ont passé par le même chemin que Marie et moi a été particulièrement motivant et m’a ouvert j’ai l’impression à des perspectives différentes. Un peu comme un « être étudiant au-delà de ce que tu étudies ».

Cette idée de la pensée positive peut être centrale pour l’étudiant. Marie, par exemple, porte une attention méticuleuse au papier qu’elle utilise pour remettre un travail, et aux taches d’encres indésirables, convaincue que ça a une influence sur son résultat. Ça fait peur quand on se met à réfléchir à tous ces petits détails potentiels, et, bon, j’avoue employer depuis peu le même papier qu’elle… c’est vrai que ça fait plus professionnel.

C’est un sophisme fallacieux que de dire « qui d’entre nous deux a la bourse du CRSH? » (elle, bien sûr), mais c’est tellement facile qu’on le fait quand même. Je ne suis pas du genre à aller allumer un lampion (ne croyant pas à la transsubstantiation du souhait en feu…) et ne souhaite pas le devenir: je me servirai de mon expérience comparée à celle de Marie pour tester.


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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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