La revue Intermédialités est menacée, ses subventions étant conditionnelles à ce qu’elle prouve un bassin d’abonnés de 250. Ça semble très peu, mais les revues universitaires sont rarement lues par les gens à l’extérieur de la discipline. En voici un bref résumé tiré du site de la SODEP:
Interaction entre différents médias? Approche différente de l’histoire et de la théorie des arts, des lettres et des techniques non plus selon la chronologie des mouvements et des créateurs, non plus dans un rassemblement d’affinités, mais dans l’intrication, parfois simple, parfois fort complexe, des courroies de transmission de l’idée créatrice et de la pensée. Intermédialités offre non seulement un état de la question mais un regard sur le déroulement de la recherche. Publié avec le soutien du Centre de recherche sur l’intermédialité de l’Université de Montréal.
Permettre à ces revues de survivre permet aux chercheurs et aux recherches de survivre. Elles sont une possibilité pour les chercheurs de faire la promotion de leurs recherches, très peu connues par le grand public, même celui qui s’y intéresse. Il manque probablement de promotion autour de la revue elle-même, mais l’argent sur son existence est déjà remise en question. Il devient donc difficile pour l’équipe de la revue de se faire connaître à l’extérieur. En espérant que la blogosphère puisse y faire quelque chose.
Les deux prochains numéros s’intitulent Travailler (Harun Farocki) (sous la direction de Philippe Despoix et Johanne Lamoureux) et Mettre en scène (sous la direction de Jean-Marc Larrue).
Il y a possibilité de s’abonner via le site de la revue, ou celui de la SODEP (c’est ce qu’ils disent, mais je n’ai jamais trouvé une autre manière que de passer par leur formulaire PDF, et de l’envoyer par courriel).
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