Faire des affaires… ou faire partie d’un mouvement?

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Je tombe par hasard sur une nouvelle qui questionne – pas véritablement – à savoir si Facebook est un mouvement ou une entreprise. Bien sûr, le réseau social est là pour faire de l’argent, mais il y a une manière de créer un sentiment d’appartenance qui fait que ce que les gens ont l’impression de faire pour eux devient profitable pour d’autres.

Tout ceci me fait penser aux discussions à propos d’un mouvement hip-hop ou non. Il faut se rappeler que les artistes hip-hop ont besoin de faire de l’argent, et que le prétexte de « soutenir le mouvement hip-hop » pour vous faire investir du temps bénévolement va en bout de ligne rapporter de l’argent… aux artistes. Évidemment, à long terme, on s’épuise.

Faire des affaires…

« T’aimes-tu ça faire des… affaires? » – Ralph Wiggum, « I Love Lisa », The Simpsons (version québécoise)

Je ne suis de toute évidence pas quelqu’un d’affaires… je ne suis ni businessman, ni fort en marketing. Au sens large, d’ailleurs. Je ne suis pas quelqu’un de networking, de PR, et je ne suis pas aisément capable de me vendre. Dans certains cas, ce type de personnalité est nécessaire, mais je ne veux pas que ça devienne une part trop importante du travail à faire.

C’est fâcheux pour l’écriture de lettre de motivation, pour des demandes de bourses ou pour un CV. Je songe d’ailleurs à donner cela comme l’un de mes défauts la prochaine fois que je passe en entrevue. J’ai l’impression, dans un même ordre d’idées, que j’ai de la difficulté à faire transparaître ce que je suis réellement: ma façade extérieure n’est pas fidèle à mes émotions (ce qui n’aide pas côté relations interpersonnelles, PR, …) et les résultats de ce que je fais prennent énormément de travail avant d’être représentatives (à mon goût) de mon potentiel (je vous reviendrai sur mes hypothèses là-dessus).

Je crois d’ailleurs que c’est pour cela que je me trouve relativement modeste. On m’a dit que c’était relativement paradoxal de se trouver soi-même modeste, et de le dire. Mais je dirais que ce qui fait que je me trouve modeste n’est pas tant dans le fait que je le dise ou non, mais plutôt dans le fait que, lorsque je veux trouver des exemples de situations où je suis modeste, je n’en ai aucun.

Bref, tout ceci est anecdotique mais je crois quand même que c’est un aspect de moi que je devrais tenter de travailler. C’est plus utile qu’il n’y paraît dans la vie.

Image tirée de http://stkarnick.com/blog2/2007/07/the_simpsons_movie.html.


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3 réponses à “Faire des affaires… ou faire partie d’un mouvement?”

  1. […] compagnie qui veut se lancer dans les affaires sur Internet? Si j’ai dit que je n’avais pas le sens des affaires, mon meilleur deal aura probablement été de refuser d’être co-propriétaire d’une […]

  2. […] J’ai reçu un courriel qui pointait un article du Devoir qui évoquait la possibilité que le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada augmenterait le financement dans les domaines reliés aux « affaires« . […]

  3. […] pour les défendre. C’est un enjeu majeur, à un moment où l’expression « défendre le mouvement hip-hop » peut vouloir dire le commercialiser autant que le préserver […]

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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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