Il y a souvent des films qui évoquent quelque chose d’étrange en nous simplement à cause des circonstances entourantes dans lesquelles nous les avons vu. C’est mon cas avec La Chute de la maison Usher (1928) de Jean Epstein, que je n’ai pourtant encore jamais vu en entier.
Un retour du refoulé de passion cinéphilique qu’a fait émergé la lecture d’un texte de David Bordwell me donne envie de me replonger dans mes habitudes de cinéphile: une liste de films à voir, me retrouver dans des programmes de projections peu annoncés, etc. Retrouver le plaisir que j’ai eu à être dans des endroits strictement par plaisir, voilà une partie de ma cinéphilie importante, et de mon appréciation de l’art en général par ailleurs. Puisse cette motivation durer longtemps.
J’ai déjà avoué avoir eu de la difficulté à regarder certains films. Je me souviens, au début de mon bacc il y a trois ans, que je me rendais aux projections hors-cours du département toujours avec un café et des biscuits – les plus sucrés possibles – pour avoir toute l’énergie qu’il faut pour rester éveillé à une projection de deux films dans le noir total de 19h à 23h confortablement installé dans les chaises en plastique du B-2305. Comme de fait, dans certains cas – c’est le cas du film d’Epstein pré-cité – j’ai tellement cogné de clous que j’en ai manqué des morceaux essentiels…
Deuxième essai, à ma deuxième session, dans le cadre du cours Théories des cinéastes. Plus motivé que jamais à me racheter de mon erreur de la session précédente. La technologie a eu raison de moi cette fois-ci: le disque bloque à la moitié, la projection a dû terminer plus tôt…
Je n’ai jusqu’à présent pas tenter ma chance une troisième fois. Mon élan cinéphilique me le permettra-t-il?
Image tirée de http://legrt.unblog.fr/2007/05/
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