Rares sont mes interventions politiques, pour rester dans le thème général, mais je trouve que la politique est quelque chose d’important malgré tout, et j’y fais parfois une petite place. La question notamment de l’argumentation est de surcroît fort intéressante, et l’argumentation est nécessaire dans le milieu universitaire (voilà la raison formelle pourquoi ça n’entre pas en conflit avec les thèmes du blogue). À propos, donc, de l’inclusion d’Elizabeth May du Parti vert au débat des chefs:
M. Harper croit néanmoins toujours que la présence de Mme May n’est pas souhaitable au débat, a précisé son porte-parole. Selon les conservateurs, la chef du Parti vert est pratiquement candidate du Parti libéral, puisqu’elle a déjà mentionné qu’elle préférait voir M. Dion plutôt que M. Harper à la tête du pays. (Fannie Olivier, May participera aux débats télévisés, 10 septembre 2008).
Il faut comprendre qu’il est logique d’être conscients pour certains partis de ne pas avoir de chances d’être au pouvoir. Dans une démocratie où le vote est divisé en circonscriptions, il est clair que la possibilité d’avoir de nombreux partis représentés est limitée. Disons que le rapport votes-sièges est bien loin de la réalité. Il est donc normal qu’une chef qui soit consciente de la limite de sa présence potentielle affiche, non pas son soutien, mais sa préférence quant au chef qui, réalistement, gouvernera le Canada.
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