Cet article a été étiquetté par son auteur comme étant obsolète, soit parce qu’il était basé sur du contenu qui n’est plus accessible, soit parce qu’il est extrêmement lié à l’actualité de son écriture. Il est conservé comme archive. N’hésitez pas à faire une recherche pour trouver un article qui vous intéresse.
Quand on parle de Google et de son rôle pour la recherche universitaire, on a souvent tendance à s’enflammer et à répéter les mêmes phrases clichées. Un exemple?
Dans notre numéro du 22 septembre, le nouveau directeur général des bibliothèques, Richard Dumont, faisait ce commentaire sur « l’offre de Google » : « C’est comme si j’achetais 20 000 livres et que je les mettais dans un tas au milieu de la bibliothèque. » Voilà qui serait emballant… si l’on pouvait y mettre un peu d’ordre. Il n’est pas le seul à penser ainsi. (« Google a dix ans. Et après?« , Forum, 6 octobre 2008, s.a., p.C1)
Au-delà de la nécessité pour le directeur des bibliothèques de l’Université de Montréal de s’informer du fonctionnement de Google, il devrait il me semble comprendre que Google permettrait de chercher dans ces 20 000 livres… ce qui n’est pas peu pour un chercheur.
Sinon, le dossier est intéressant, faisant découvrir Google Scholar, notamment, à ceux qui ne le connaîtraient pas. La recherche universelle de Google en a peut-être déjà initié certains.
Le proxy et autres ressources de l’université
Évidemment, il faut aussi exploiter les moteurs de recherche et les ressources que l’université met à notre disposition. Étudiants qui n’ont pas le service Proxy, installez-le, vous pourrez accéder à des articles de périodiques qui seraient autrement uniquement en version papier. Mais il ralentira peut-être votre navigateur; pour ma part, j’en copie les informations dans un document texte et je l’active lorsque nécessaire.
Moteurs de recherche fermés
Il est normal que les moteurs de recherche donnant accès à l’intérieur des articles soient fermés aux robots de Google. Mais, pourquoi ne pas ouvrir le moteur de recherche des bibliothèques de l’UdeM, Atrium. Puisqu’il faut ouvrir une session, le contenu n’est pas indexé. En tapant le titre d’un livre, pour en avoir des détails ou d’autres références qui les citent, on pourrait tomber sur des catalogues de bibliothèques de l’UQAM, McGill ou Concordia.
L’esprit critique et les sources imprimées
Pourquoi est-ce seulement quand on parle des sources électroniques qu’on rappelle qu’il faut être vigilant? Il faut avoir un esprit critique aussi pour filtrer la fiabilité des sources qu’on consulte en bibliothèque. Oui, il y a peut-être plus de mauvais contenu, mais cela ne permet-il pas justement de mettre en évidence le besoin d’être vigilant? Alors que, comme le livre semble une source « noble » par excellence, on aurait tendance à ne pas assez questionner son propos?
Laisser un commentaire