Mon exploration de Ludwig Wittgenstein me fait apprécier encore davantage ses principes. Je suis particulièrement intéressé par l’idée de ne pas nécessairement circonscrire un concept dans une définition fixe :
Je peux en effet donner ainsi au concept de « nombre » des limites strictes, c’est-à-dire employer le mot « nombre » pour désigner un concept strictement délimité, mais je peux également employer ce mot de façon à ce que l’extension du concept ne soit pas circonscrite par une limite. Et c’est bel et bien ainsi que nous employons le mot « jeu » (2004, p. 65)
J’ai décrit quelques éléments rattachés à ce qu’il appelle les « jeux de langage« , qui faisait à mon sens écho à ce que j’appelais avant une définition pragmatique. Ce que je retiens principalement de tout cela, à la lumière encore une fois de Wittgenstein, c’est que le rôle de la philosophie, et c’est le cas pour l’ensemble des sciences humaines voire de la science en général, n’est pas d’aller plus loin que l’usage des choses.
La philosophie ne doit en aucune manière porter atteinte à l’usage effectif du langage, elle ne peut donc, en fin de compte, que le décrire. (Wittgenstein 2004, p. 87)
Pour résumer, j’aime bien l’idée de ne pas dépasser l’usage dans la définition des concepts. Si un film d’horreur est un objet plutôt flou, le définir de manière précise fait violence au concept lui-même, qui, dans l’usage, fonctionne malgré une frontière nébuleuse.
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