Pour protester contre l’attribution de bourses aux étudiants qui se penchent sur des questions liées au domaine des affaires, Martin Lefebvre (Film Studies à Concordia) et Johanne Villeneuve (Études littéraires, UQÀM) ont écrit une lettre qu’ils enverront ce matin même aux partis politiques provinciaux et fédéraux, au CRSH et aux journaux Le Soleil et La Presse. En espérant qu’on en entende parler suffisamment : à ce propos, je compte sur vous, blogosphère, pour propager le message.
Voici un extrait de la lettre en question, que j’ai décidé de ne pas publier intégralement (considérant que je n’en ai pas l’autorisation):
Cette intervention partisane et cette restriction de la part du gouvernement dans la recherche universitaire n’a pas sa place. Elle illustre l’étroitesse d’un esprit orienté vers l’instrumentalisation du savoir et gouverné par l’obsession du résultat à court terme. Dans une société qui traverse une crise des valeurs et se voit confrontée à des enjeux éthiques et sociaux sans précédent, qui peut sérieusement envisager que c’est le nez collé au « domaine des affaires » qu’elle saura le mieux penser l’avenir et tirer des leçons du passé ?
Néanmoins, pour en savoir plus, je vous réfère à quelques sources. J’ai publié hier un courriel reçu qui en détaillait quelques éléments. Maphto y ajoutait aussi son point de vue, en commentant un texte d’opinion d’Assia Kettani publié dans Le Devoir.
Penseurs de tous les domaines, unissez-vous.
Mise à jour : C’est dans le budget 2009-2010 du gouvernement fédéral (à la page 119, fin du premier paragraphe) qu’on trouve l’information initiale.
Dernière modification : 13 mars 2009.
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