C’est le passage de Pol Pelletier à Tout le monde en parle dimanche qui me pousse à écrire là-dessus. C’en est aussi la mention faite en commentaires dans l’opinion de Martine Pagé sur les tops sur le web, et la conversation qui finit par dériver. Bref, pas trop de lien mais dans ma tête ça en a fait un. Je ne prendrai pas trop de temps considérant qu’il s’est écrit beaucoup de choses sur ce sujet et que je n’ai pas creusé très loin jusqu’à présent. J’invite par contre ceux qui auraient davantage scruter le terrain à m’éclairer s’il y a lieu.
En quoi la force est masculine? En quoi l’irrationalité est féminine? Bien sûr, certaines femmes prendront la force, et certains hommes agiront de manière irrationnelle. Mais on tente quand même de rattacher essentiellement des caractères aux genres. Théoriquement, ça ne cause pas de problème.
Mais y a-t-il des hommes qui apprécieront être qualifiés de féminins? Y a-t-il des femmes qui apprécieront d’être masculines? C’est plutôt en ce sens là que j’ai de la difficulté. S’il n’y a pas de caractère « essentiel » à un genre, pourquoi en faire un qualificatif et lui associer des choses aussi précises que la force ou l’irrationalité. Je ne suis pas en train de dire que la masculinité ou la féminité n’existent pas, mais plutôt qu’ils englobent des éléments qui ont des ressemblances de famille.
Bref, je n’aime pas ce type de catégorisation basé sur des généralités. Suis-je le seul?
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