L’ordre et la discipline à l’antipode de la démocratie et de l’opinion?

Joseph Facal compare les policiers à des clowns à cause de leurs moyens de pression. Pour lui, le fait que les policiers montréalais portent des pantalons d’armée discrédite leur autorité et entraînerait un plus grand manque de respect à leur égard de la population.

De son côté, Patrick Lagacé s’interroge sur le fait que les policiers puissent questionner leurs ordres. Il y voit peut-être un problème de génération (sans dire « que c’est un signe que la civilisation occidentale est en train de s’écrouler »).

Personnellement, je suis « démocrate », non pas au sens de partisan du parti démocrate américain, mais au sens où je crois en la démocratie. Celle-ci implique l’ordre (maintenir par tous les moyens les institutions démocratiques), ce qui passe notamment par la police. Être démocrate, pour moi, c’est aussi respecter la décision démocratique de la population, en manifestant son opinion si elle est contraire aux décisions prises par le gouvernement, sans nécessairement vouloir le renverser et, surtout, en étant conscient que les décisions qu’il prend peuvent aller à l’encontre de nos valeurs personnelles (voire même les valeurs majoritaires).

À mon sens, on peut exprimer son opinion sans remettre en cause l’ensemble du système. On peut suivre les ordres tout en les questionnant. On peut représenter l’autorité des lois d’un état sans toutefois adhérer à l’ensemble des politiques qu’il met en place. Je ne vois pas en quoi l’ordre et la discipline policière vont en contradiction avec leur droit à exprimer leurs opinions politiques (exprimé ici sous forme de moyens de pression). Y a-t-il un problème à ce que notre société fonctionne comme ça?

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