Chaque jour j’apprends des choses, et j’te dis j’en ai pas honte J’aime ça, ça forge mon caractère J’suis un intello, mais aussi un lascar dans le cœur Réfléchir me libère, de la laisse que m’a fourni le système (Les 2 Tom, « Plus ça change, plus c’est pareil (feat. Karim Ouellet », sur Têtes dans la lune [2006])
Un de mes amis du primaire que j’ai croisé à nouveau récemment est tombé sur ce blogue, et m’a félicité en me disant que j’écrivais bien. Il m’a dit aussi qu’il savait très bien que ce qui avait forgé mon talent dans l’écriture, c’était le fait que j’écoutais du rap (en vous racontant cette anecdote, je me demande si je ne l’ai pas déjà écrit ici…). J’ai été très fier d’entendre ça en fait, parce que j’ai toujours eu en haute estime les rappeurs que j’apprécie, qui sont ceux qui en général s’expriment le mieux.
Voilà pourquoi je fais le saut chaque fois que je tombe sur la piste 6 du premier LP des 2 Tom (anciennement 2Tom’s up), où l’un des deux Tom semble presque s’excuser d’apprendre des choses dans la vie. Comme si c’était pas « cool », que c’était mal vu de s’informer ou de connaître plus de choses. Comme si on pouvait avoir honte d’apprendre. « […] j’te dis, j’en ai pas honte ». Je te crois.
Je me suis fait dire récemment, en mettant en jour mon statut Facebook, que j’employais des mots hautains ou prétentieux, et surtout, que je mentionnais que je faisais une maîtrise. Je trouve très étrange cette manière de voir d’un mauvais œil la connaissance ou l’utilisation de certains mots. Moi, je vous le dis, j’en ai pas honte.
Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal depuis août 2016. Par contre, cet article a été écrit alors que j’étais étudiant à la maîtrise en études cinématographiques à l’Université de Montréal, soit entre 2008 et 2010. J’ai abouti avec un mémoire sur la stratégie dans StarCraft: Brood War.
Tu cites une très belle phrase.
Je vois presque tous les jours des gens fermés et ouverts.
La culture manque de valorisation,la curiosité et l’ouverture
d’esprit aussi.Ces attributs,tu les as tous.
Magnifique… j’ai pas grand chose à dire à part que tu as totalement raison… certaines personnes qualifie certains mots de hautains ou je ne sais quoi… mais au fond, ce n’est qu’un signe d’éducation… et que tu fasses une maîtrise… il y a de quoi être fier… et cela n’importe quel ami te le dira…. les amis ne se jalousent pas entre eux… et au contraire… nous sommes fier lorsque l’un de nos amis réussit dans la vie… et lorsque ça transparaît dans son mode de vie… que ce soit sa façon de s’habiller, d’écrire ou de parler… les amis sont fiers lorsqu’ils voient l’un d’eux réussir…
Je te le dis en toute sincérité, Simon (remarque que cette fois-ci je ne t’appelle pas Katana!)… en toute sincérité:
Je suis très fier de toi, mon ami… continue à réussir dans la vie… pour tout nos amis (communs ou pas) qui n’arrive pas à croiser la réussite!
Merci à vous deux pour ces deux très beaux commentaires!
@Yvan
Culture, curiosité, ouverture d’esprit… Probablement les trois qualificatifs que j’emploierais pour te décrire. C’est pour moi un gros compliment que tu me fais là.
@Romero
Pour ajouter à cela, je dirais que je ne crois pas qu’il y ait de meilleures manières de réussir. Faire ce qu’on aime, pouvoir être avec les gens qu’on aime, être passionnés de plusieurs choses, que ce soit son travail, un loisir, sa famille, etc. Je vois bien que ce que je fais est différent de la réalité de plusieurs personnes (ce que je fais en indiffère plusieurs, et pourquoi pas?), mais je ne me vois pas au-dessus de personne, très honnêtement. Ton commentaire est très apprécié.
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Simon Dor
Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.
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