J’apprécie particulièrement le début de cette chanson chaque fois que je l’entends, parce qu’elle met en évidence une des failles qu’il y à se baser sur l’intention des auteurs pour juger de leur musique. Le propos général de la chanson tourne autour de la paresse de certains journalistes culturels.
Comme j’ai déjà été critique d’albums, je me sens concerné évidemment et je ne peux m’empêcher de faire un sourire, parce qu’en effet, les entrevues des artistes (parfois envoyés comme pièces jointes avec l’album) sont une source facile d’information, mais qui est aussi quelque part biaisée.
Comme étudiant en études cinématographiques, j’en ressens un effet semblable, mais comme je ne vise pas le travail journalistique dans ce domaine, je me sens moins touché. Par contre, je trouve que les effets peuvent être d’autant plus néfastes sur le type de connaissance qui s’y développe. Je crois donc que, en ce qui concerne l’utilisation des entrevues pour une analyse d’œuvre, il faut être très prudent que ces « influences citées dans les interviews » ne soient pas notre seul argument pour appuyer notre réflexion.
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