Je devrais écrire plus sur la télévision

Je devrais parler plus de télévision, même si en fait je n’en écoutais pas beaucoup jusqu’à tout récemment. J’avais de la difficulté à embarquer dans une série, sachant d’avance qu’elle allait être longue et qu’elle me prendrait donc beaucoup de temps. J’en ai commencé quelques-unes, et voilà que j’aime bien le rythme des séries télé. Comme un de mes amis me le disait, une série télé semble parfois moins impliquante qu’un film lorsqu’on la regarde sur un enregistreur numérique ou sur le web.

Deux types d’engagement

Aller voir un film au cinéma demande un déplacement aller-retour, un paiement et le temps du film. Voir un film à la télévision, au club vidéo ou sur un DVD/Blu-Ray acheté demande un peu moins de temps. « L’engagement » envers le film est terminé une fois la projection terminée.

S’engager dans une série télé, c’est s’engager sur du long terme bien sûr. Mais regarder un épisode prend 21 ou 42 minutes environ. Je me suis rendu compte, à force d’en regarder, que je regardais très souvent 1h30 ou 2h de série télé, alors que parfois commencer un film me semble plus difficile. Ou bien je me dis que je n’ai pas le temps, ou bien je me dis que je veux rendre la séance de film idéale, sans interruption, alors que la série télé semble avoir un format plus approprié à l’interruption, sans compter qu’il peut y avoir une pause entre chaque épisode.

Écran et diffusion

On dit souvent « télévision » pour parler de « téléviseur », soit l’écran. Dans le contexte actuel où les mêmes oeuvres sont diffusés sur différents supports et écrans, il me semble au contraire que l’idée de la télévision va plus loin que l’écran, mais concerne le format, le style, le mode de réception mais aussi des caractéristiques de la spectature. Je ne crois pas qu’on regarde la télévision (ou qu’on écoute la télévision, comme on le dit souvent au Québec) de la même manière qu’un film, par exemple.

J’ai envie d’écrire bien sûr sur les séries télé que j’écoute/je regarde. Mais j’ai aussi envie d’écrire sur comment je les écoute/regarde. Peut-être bientôt sur vos écrans.

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Commentaires

Une réponse à “Je devrais écrire plus sur la télévision”

  1. Avatar de Dominic

    John Ellis, Visible Fictions: Cinema/Television/Video. Il distingue (entre autres) deux regards: à la télé, le « glance » semi-intéressé, et au cinéma, le « gaze » avec intention soutenue.

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