Je ne connaissais rien de Louis Martin, mais en parcourant le programme du Festival du nouveau cinéma, j’ai noté le titre Louis Martin, journaliste, un film de Louis Bélanger (réalisation) et Alexis Martin (scénariste). C’est, finalement, un personnage inspirant que j’y ai découvert, que j’aimerais pouvoir ajouter à mes mentors si je peux tomber sur quelques-uns de ses textes. Le film pose un regard sur l’histoire du journalisme au Québec, principalement dans le cadre de la Révolution tranquille.
L’extrême-centre
Il a fait émergé quelques questionnements en moi. D’abord, la nature quelque part contradictoire de ce type de pensée à laquelle pourtant j’ai fortement l’impression d’adhérer. Le film présentait Martin comme un penseur émergent d’un département de sociologie « de gauche », particulièrement intéressé par la politique, et pourtant, étant capable de questionner et de s’engager dans une pensée qui n’était ni fédéraliste, ni séparatiste, position qu’il qualifiait « d’extrême-centre ». Cette pensée m’apparaît dans la même veine que le paradoxe de la démocratie.
C’est une position qui me semble particulièrement positive pour tout média, pour tout chercheur. Voilà pourquoi, de dire que des départements de politique, d’histoire, de sociologie, de cinéma, de lettres, etc., puissent être de gauche ou de droite m’a toujours étonné — ou alors, il s’agirait d’un autre sens associé à ce spectre politique. Être particulièrement engagé, politisé, chercher sans compromis la neutralité. C’est vouloir que le débat démocratique ait lieu, sans sophisme, sans manipulation. J’aimerais sincèrement pouvoir en lire plus sur lui.
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