Il y a parfois de ces chansons qui me touchent particulièrement. Dans « Peur de vivre », ce sont quelques lignes d’Akhenaton dans ce verset que je retranscris intégralement.
Vivre n’est pas si simple,
Aucune formule succincte ne l’explique,
Des âmes il y en a maintes
Conjugue tout bonheur au passé simple
À force de tourner la tête pour chercher derrière.
On s’enfonce dans les ronces,
Et on y voit plus une simple clairière.
La peur d’mourir, de perdre c’monde
Fais place à la peur d’vivre,
Alors on s’livre, ivres,
C’est la peur d’sourire, d’être libre.
On s’bâtit des bulles, autour d’nous,
On y met tout ce qui nous rassure
En s’disant qu’l’année qui vient sera dure.
Et puis on trouve même plus d’oreille
Pour exprimer cette peine qu’on endure.
On déambule comme caché dans le sang
D’un Grabataire en cure
On chute sur ce parterre en dur,
Quand persuadés d’faire bien
On plante un Opinel brusquement
À ceux qu’on aime dans les reins
Soudain, on s’aperçoit de toute l’ampleur d’la solitude scellée par nos soins,
Confortés par la routine née de l’habitude fait de lassitude,
S’lamentant sur notre manque d’aptitude à vivre l’instant,
On s’projette souvent sous d’autres latitudes,
Puis on fini par s’croire victime quand on est coupable et peu docile,
La prise de conscience, cela dit, est hors du domaine du possible
Arrivent les rides et l’œil s’pare de faux signes
Mais rien n’empêche les mots passés, eux aussi, de devenir fossile
Cette bulle qui nous entoure est opaque, elle interdit les détours.
C’est la confiance en nous, et nos repères, qui s’écroulèrent en ces tours
Je viens en c’jour pour exposer la nature de celui qui va là : اشحارض اللاخ طثج اللاخ [source]
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