Jozef Siroka a récemment entrepris une série d’articles où il s’entretient avec d’autres critiques de cinéma au Québec. Il a notamment interviewé Jason Béliveau du site Quatre trois qui était aussi à la barre du blogue Insécurité nationale que je suivais il y a quelques années.
Le plus récent, François Lévesque, critique cinéma au Devoir et ancien étudiant à la maîtrise en études cinématographiques de l’Université de Montréal. Un entretien passionnant d’un bout à l’autre.
Un extrait pertinent où il fait une comparaison entre l’expression « cinéma de genre » et la « paralittérature », comparaison que j’ai par hasard moi-même fait il y a quelques temps sur Twitter!
Quand je parle de Fantasia, par exemple – c’est décrit justement comme un festival de cinéma de genre – souvent je vais glisser «cinéma dit de genre». Pour moi «cinéma de genre» c’est une aberration en soi, c’est du cinéma. En littérature, il y a ce terme depuis quelques années que je trouve complètement ridicule : paralittérature, ou littérature de l’imaginaire, ou qu’importe, pour définir le roman policier, le roman noir, l’horreur, le fantastique; tout ce qui n’est pas de la «grande littérature».
Laisser un commentaire