Le cinéma numérique et les stratégies de représentation du champ de bataille

Je donnais hier une conférence intitulée « Le cinéma numérique et les stratégies de représentation du champ de bataille » dans le cadre du colloque La magie des effets spéciaux. Cinéma, technologies, réception à la Cinémathèque québécoise. Mon exemple principal était la séquence d’Helm’s Deep dans The Lord of the Rings: The Two Towers (Peter Jackson, 2002), bien que j’ai aussi parlé des Sept Samouraïs et de Ran de Kurosawa (1954 et 1982), d’Alexandre Nevski d’Eisenstein (1938), de Braveheart de Mel Gibson (1995), de 300 de Zack Snyder (2006) et de la série télé Game of Thrones (David Benioff et D.B. Weiss, 2011-).

Le colloque a ceci de particulier qu’ils ont un blogue où des chercheurs/étudiants résument les présentations ou apportent une réflexion par rapport au thème d’une conférence. C’est Quentin Gille, un ami avec qui j’ai déjà travaillé comme auxiliaire d’enseignement, qui était chargé de résumer ma présentation et je dois dire qu’il l’a fait avec justesse. Un extrait:

[…] les réalisateurs continuent de privilégier l’individu à la foule, le soldat inconnu à l’armée, favorisant ainsi l’identification à la « spectacularisation ». Autrement dit, selon Simon Dor, la mise en scène dramatique du champ de bataille l’emporte sur la mise en scène diégétique, et ce, malgré les « facilités » du numérique.

J’aurai l’occasion de revenir ici ou ailleurs sur le sujet. Pour ceux que ça intéresse, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

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Parenthèse vidéoludique, blogue de Simon Dor 2006-2025. Thème: Twenty Twenty-Five

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