L’un des éléments les plus gratifiants de donner des cours, c’est lorsqu’on constate que la matière que l’on propose résonne chez les étudiants et leur permet de lancer la réflexion dans leur direction avec leurs propres intérêts. Et l’avantage de l’ère numérique où nous sommes, c’est qu’on peut parfois constater une résonnance directe chez eux.
Un de mes étudiants a une chaîne YouTube, L’olibrius du jeu vidéo, où il propose des réflexions sur les jeux vidéo sous le pseudonyme Olbius. Je suis ravi de constater qu’il utilise plusieurs concepts et auteurs vus en classe, notamment Adorno, Henry Lowood et Nick Taylor, pour discuter des thèmes et approches explorées.
Dans sa série « La tribune », il propose un vidéo intitulé « L’industrie du jeu vidéo » où il explore notamment trois caractéristiques des industries culturelles sur lesquelles je reviendrai ici:
Il explore aussi le thème de YouTube et Twitch pour expliquer qu’il s’y développe une culture de la spectature, reprenant l’expression « culture du replay » que j’ai adaptée de Lowood (2008).
Les exemples qu’il donne vont bien sûr au-delà de la matière. C’est un plaisir de voir que le temps que je consacre à mes cours provoque un intérêt direct chez les étudiants et permet à l’étude du jeu vidéo de se propager.
Références bibliographiques
Lowood, Henry. 2008. « Replay culture. Performance and spectatorship in gameplay ». Dans Carlos A. Scolari (dir.), L’homo videoludens: videojocs, textualitat i narrativa interactiva, pp. 165‑87. Vic: Eumo Editorial.
Taylor, Nicholas. 2015. « Professional Gaming ». Dans R. Mansell et Peng Hwa Ang (dir.), The International Encyclopedia of Digital Communication and Society. Hoboken, N.J. : John Wiley & Sons. Aussi disponible en ligne : <http://bit.ly/taylor-2015>.
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