Ce n’est jamais facile de savoir décrocher en vacances. Le travail peut parfois nous rattraper, que ce soit parce qu’il y a des projets qui nécessitent une coordination sur le long terme difficile à éviter ou des « urgences » qui viennent s’imposer à nous.
C’est souvent pire avec des enfants, en grande partie parce que s’occuper des enfants est un travail en soi. Il y a tellement de choses à coordonner même lorsqu’on souhaite faire quelque chose de simple que tout devient compliqué. J’ai appris avec le temps à faire quelque chose qui est assez difficile habituellement pour moi: n’avoir aucune attente.
Les moments où être parent m’épuise le plus, ce ne sont pas les moments qui sont en soi difficiles ou qui impliquent beaucoup de tâches connexes. Ce qui m’épuise, ce sont les moments où j’ai beaucoup à gérer mais où je me dis constamment que je devrais être en train de faire autre chose. Autrement dit, j’essaie de cesser « d’accomplir » quelque chose liée à l’activité qu’on est en train de faire (ex: visiter tels lieux, faire faire une sieste, réussir le souper, etc.) ou liée à autre chose (ex: réussir à travailler pendant la sieste, à écrire un billet de blogue sur les vacances, etc.).
J’ai traditionnellement eu tendance à arrêter d’écrire ici lorsque je devais me concentrer sur autre chose, et c’est certainement une bonne idée une fois de temps en temps. Je pense que j’idéalise souvent l’équilibre que je peux avoir entre travail-famille-loisirs-amis-etc. — j’en fais même un jeu. Dans les faits, je n’y arrive pas. J’ai toujours des périodes où je me concentre sur une chose et moins bien sur les autres, et c’est peut-être tout à fait bien ainsi.
Je reviens officiellement de vacances lundi prochain, en espérant avoir réglé tout ce que je souhaitais faire avant mon retour!
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