Plants vs. Zombies (PopCap Games, 2009)

|

|

Je parlais hier des jeux auxquels je jouais quand j’étais jeune et de la relation de mes enfants vis-à-vis des jeux vidéo. Ces temps-ci, on joue à Plants vs. Zombies (PopCap Games, 2009). C’est un jeu tout à fait dans l’héritage des STR et je suis assez content de voir que mon plus vieux peut y jouer seul et comprendre ce qui se déroule. Il aime bien parfois faire un peu n’importe quoi mais en quelques jours, il a réussi à se rendre jusqu’au niveau 3-3.

Les dix premiers niveaux (1-1 à 1-10) introduisent les plantes et zombies de base, notamment le tire-pois et le tournesol. Il y a un équilibre entre placer le tournesol qui nous donne des soleils et des tire-pois qui défendent contre les zombies dans chacune des voies possibles. Il faut anticiper le temps que prendra chaque zombie à faire sa voie au complet pour placer son tire-pois au bon moment en optimisant le moment où mettre le premier tournesol. C’est clairement un paradigme de décryptage.

Les niveaux de 2-1 à 2-10 se déroulent la nuit et nécessitent des champignons, qui parfois ont des mécaniques de contre-stratégies (peut-être un peu forcé pour traduire le terme « counter« ) particulières; il faut par exemple un champignon particulier pour percer les zombies qui se défendent avec un moustiquaire. Le jeu ne nous dit pas quelle quantité de chaque zombie sera dans les attaques, mais on voit les types de zombies qu’on devra affronter avant chaque niveau. C’est déjà un apprentissage intéressant pour un enfant de 7 ans.

Il y a même du micro et du macro: on doit anticiper les actions futures pour développer son économie — récolter des soleils — et ses défenses (macro), mais on doit aussi réagir rapidement et se reposer sur des moyens à très court terme pour se défendre si nécessaire, notamment les cerises explosives (micro).

Bref, j’aime bien cette tournure plus désinvolte envers les jeux de stratégie et je crois que Plants vs. Zombies est emblématique dans cette tendance, comme je l’écrivais dans ma thèse de doctorat (2015, p. 327).


Partager cet article sur:


En lire plus sur…

À propos de l’auteur

S’abonner aux nouveaux articles du blogue


5 réponses à “Plants vs. Zombies (PopCap Games, 2009)”

  1. Avatar de Françoise DIEZ ALBUERNE
    Françoise DIEZ ALBUERNE

    jeu acheté il y a qq années plantes contre zombies chargement bloqué message error reading file too short, je ne peux plus jouer aidez moi svp à débloquer ce jeu merci

  2. Avatar de Simon Dor

    Bonjour! J’ai trouvé cette réponse ici qui semble adaptée à différents types de Windows. Êtes-vous à l’aise avec l’anglais?

    https://iwin.zendesk.com/hc/en-us/articles/212507765-Why-am-I-getting-an-Error-Reading-User-File-File-Too-Short-message-when-starting-Plants-vs-Zombies-

  3. […] de « premier » jeu de stratégie en temps réel et qui est très basé sur le paradigme de décryptage. Ensuite, on explore Modem Wars (Ozark Softscape, 1988), qui au contraire est un exemple fascinant […]

  4. Avatar de Martine
    Martine

    Il y a un jeu que j’adorais, mais je ne sais pas s’il existe encore. L’action se passait sur un parcours dans divers tableaux et on voyait défiler des zombies du coin supérieur gauche jusqu’en bas à droite pour ensuite les voir disparaître vers un autre tableau. Il fallait tuer ces zombies en plaçant sur leur trajet des mitraillettes, des lance-flammes, des lance-grenades jusqu’à les éliminer complètement. Parmi ces zombies il y avait des zombies enceintes qui accouchaient de bébés féroces. Je penss que dans le titre du jeu il y avait “Towerz”, mais je ne suis pas sûre. C’était le fun!!! Savez-vous si ça existe encore et comment ça s’appelle?

  5. Avatar de Simon Dor

    Bonjour Martine! Ça semble un cas classique de « tower defense », soit un genre de jeu très populaire en particulier sur les téléphones portables. Avec de zombies, incluant des zombies enceintes, je ne pense pas l’avoir jamais vu malheureusement!

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


Derniers articles


Derniers commentaires


Catégories


Blogroll