Comment concilier la rigidité de la conception du passé avec l’espace d’appropriation nécessaire au plaisir de jouer ?
Julien Bazile et moi-même organisons un colloque le 8 mai prochain dans le cadre du 88e congrès de l’ACFAS qui se déroulera à l’Université de Sherbrooke. Étant les deux intéressés par les questions de représentation du passé en jeu vidéo et ayant déjà été tous les deux collaborateurs dans un ouvrage abordant le sujet, j’ai tout de suite accepté quand Julien m’a proposé de travailler ensemble pour ce colloque.
Nous avons choisi de nous concentrer sur la notion de contrôle du passé, soit la possibilité qu’ont les développeur/se/s et joueur/se/s de jouer avec le passé. Ce sont des questions qui rejoignent beaucoup mes intérêts de recherche récents.
Je serais bien heureux que certains d’entre vous vous joigniez à nous pour cette journée de colloque. Nous acceptons les propositions sous forme de présentations orales ou de présentations de prototypes de jeux. Je cite une partie de notre appel à communications :
Ce colloque se préoccupera principalement des représentations du passé en jeu vidéo, incluant mais ne se limitant pas aux jeux vidéo à thématique historique. On questionnera en particulier la façon dont la création vidéoludique et son expérience peuvent être pensées par le prisme du « contrôle » de l’histoire. Nous nous intéresserons donc spécifiquement à l’acte de création, compris au travers de ses différents corps de métier (design de jeu et de niveaux, modélisation et animation, conception des personnages, des environnements, écriture scénaristique), mais aussi à l’objet créé, au travers des représentations, des récits, des règles et des mécaniques de jeux.
L’appel de communications complet est sur le site de l’ACFAS. Nous attendons les propositions pour le 21 février.
Au plaisir de pouvoir vous y croiser!
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