Amarantus et la représentation de l’échec

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Mon projet de recherche sur la représentation du pouvoir des jeux de stratégie et de gestion m’a mené à la conclusion que ce corpus n’était pas nécessairement le plus adapté à la représentation de certains rapports de pouvoir. Dans certains cas, les visual novels sont probablement les mieux adaptés pour exprimer la complexité des relations humaines, comme ils se basent surtout sur du texte.

Amarantus en est pour moi un bon exemple. Notre personnage s’enfuit de sa maison pour éviter une tentative d’enlèvement. Il rejoint des amis de la famille et planifie avec eux l’assassinat du responsable de ce complot. Mais les relations entre les complotistes et les aléas du déplacement créent des tensions qui semblent inévitablement mener à un échec.

L’équipe d’anti-héros est un cas qui illustre presque par l’absurde comment la plupart des jeux idéalisent et simplifient des situations impliquant du pouvoir.


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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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