Lors de séminaires de maîtrise et de doctorat que j’ai donnés, j’ai parfois proposé de lire des textes que je percevais comme ayant des faiblesses voire des failles problématiques d’argumentation ou des erreurs factuelles. Mon objectif était principalement de mettre de l’avant que même un article universitaire publié n’est pas parfait, mais qu’il peut mériter d’avoir sa place dans le dialogue scientifique de manière générale. Le rôle de la révision par les pairs n’est pas d’approuver tout le contenu d’un texte, mais de le juger suffisamment abouti pour qu’il puisse être lu.
Ça a malheureusement créé un peu l’effet inverse auprès de mes étudiant-e-s. Comme si le fait de lire des problèmes dans un texte était une manière de se rappeler qu’il ne fallait pas répéter ces erreurs. Il faut donc rappeler le plus souvent possible que l’erreur est humaine et qu’aucun niveau de professionnalisme ou de compétence ne peut l’enrayer totalement.
C’est pourquoi, en jouant à des jeux vidéo, je pense qu’il faut se rappeler que même des jeux avec des budgets faramineux ont des bogues ou des glitches. Évidemment, des jeux qu’on trouve mauvais, peu plaisants voire désagréables, ça arrive tout le temps. Même chose pour des jeux avec une histoire rocambolesque ou peu crédible.
Mais plusieurs jeux AAA — soit les jeux avec les budgets les plus importants — ont souvent de nombreux bogues. Ainsi, cet extrait de Uncharted 4: A Thief’s End où la jeep pour laquelle les deux protagonistes mettent tant d’efforts à faire fonctionner l’ascenseur en vient à connaître un étrange sort…
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