En ce moment: Moonstone Island

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J’ai surtout avancé dans Moonstone Island ce mois-ci. J’aime vraiment l’esthétique et la boucle de jouabilité simple qui alterne entre agriculture, dialogues, exploration, collecte d’ingrédients, fabrication de potions et de matériaux et combats. Je pense que j’avais manqué le bateau de Stardew Valley, qui était peut-être aussi un peu trop axé sur l’agriculture de ce que j’en ai vu, et Moonstone semble me permettre de reprendre la balle au bond.

L’alternance des saisons fait qu’on doit réfléchir à planter différentes pousses à des moments spécifiques. Les changements sont immédiats et catégoriques: à quelques exceptions près, une plante pousse dans une saison et une seule, sauf si on a une serre.

Les relations amoureuses en jeu

J’aime aussi beaucoup les relations avec les personnages, qui me font penser aux relations qu’on développe dans un Fire Emblem par exemple. J’avoue être un peu déçu de la simplicité de certaines, même si c’est un peu évident dans un jeu vidéo. Une fois en relation de couple avec un personnage, tout reste à peu près inchangé, sauf qu’on peut se donner rendez-vous au domicile de la personne. Boyfriend Dungeon avait peut-être mis la barre assez haute en termes de relations, alors que Moonstone n’a pas cette ambition.

N’empêche, je vais prendre le temps d’aller lire les travaux de Renata Ntelia que j’ai découvert à DiGRA 2023, qui portent sur l’amour dans les jeux vidéo. J’ai l’impression que la limite qu’elle voit à l’amour en jeu vidéo est peut-être semblable à la limite que je voyais à la représentation du pouvoir en jeu, au sens où les deux concepts sont très liées aux relations humaines et à l’attribution d’une certaine agentivité ou intention à une autre personne et que le jeu vidéo est nécessairement limité sur cet aspect.

Il reste que certains échanges — sur la parentalité, sur les relations ou les traumas — sont beaucoup plus fouillés que dans la plupart des jeux vidéo. Si on compare le jeu à Pokémon par exemple, la relation avec les créatures (les esprits dans Moonstone) est beaucoup plus superficielle; les relations humaines sont beaucoup plus importantes.


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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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