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Quand j’ai commencé à donner des cours à l’UQAT, un des premiers cours que je devais donner était un cours sur les jeux mobiles et j’étais un petit peu pris au dépourvu. Je ne jouais pas beaucoup à des jeux mobiles et j’avais envie de pouvoir faire en sorte que mes étudiants créent des jeux. C’était la première fois que je donnais des cours pratique et j’avais vraiment envie qu’ils puissent mettre la création de l’avant.
Je voulais trouver une manière de leur faire réfléchir à un design de jeu simple qui puisse fonctionner sur mobile. J’ai trouvé plusieurs jeux simples qui ont une mécanique centrale et je leur en présentais un nouveau chaque semaine. Un de ceux que j’ai le plus apprécié s’appelait Persist (Adventure Islands, 2013). C’est un jeu qui a été fait sur Flash, ce qui fait qu’aujourd’hui il est plus difficile à trouver et à faire rouler.
Persist déconstruit les conventions de la plupart des jeux vidéo en étant un jeu où au lieu de gagner des habiletés à chaque niveau, on perd ses habiletés initiales. On perd l’habileté de sauter ou l’habileté de courir, par exemple.
Les niveaux deviennent plus difficiles parce qu’on perd ses habiletés et donc on perd ses fonctions de base à l’intérieur du jeu. Au niveau narratif, on est un personnage qui essaie de combattre une déesse maléfique (ou quelque chose comme ça). Lorsqu’on arrive d’un niveau à l’autre, on se rend compte justement que l’objectif, c’est de persister, persiste à l’intérieur du jeu, de faire en sorte que même si on perd des habiletés, on continue à avancer justement.
Je pense que je l’avais trouvé sur un site de jeux Flash, peut-être Kongregate. Comme plusieurs jeux incluant des jeux mobiles, il reste difficile à trouver. C’est un peu décevant, mais je pense que l’importance culturelle des jeux c’est aussi de continuer à en parler pour justement bien les comprendre.
Même si on ne peut pas y jouer, il reste quelque chose de ces jeux.
Image tirée de Mobygames. |
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