En lisant le blogue de Paule Mackrous, je suis tombé sur la chronique « À quoi je sers? » de Jean Barbe sur Canoë. Barbe y explique…
Lectures
Cette catégorie consiste en des commentaires que je pourrais avoir concernant mes lectures, qu’elles soient des lectures liées à mon parcours académique ou non. J’y aborderai aussi parfois la question de l’acte de lecture lui-même.
Souvent, je lis ou j’entends des formules qui me font me questionner sur la compréhension des gens par rapport à la connaissance. J’ai parfois l’impression que les gens voient la connaissance comme un chemin tracé d’avance, comme une progression linéaire où on peut aisément situer les gens les uns par rapport aux autres. Peut-être est-ce lié à l’idée de l’université comme un « marché » de la connaissance, où on sait d’avance ce qu’on va y chercher et où on paie pour l’avoir?
Une de mes amies sur Facebook partageait récemment son désir de lire plus de textes plus rapidement, pour pouvoir terminer sa thèse. J’ai l’impression que j’en arriverai aussi un jour à cette angoisse. Un de ses contacts a partagé un article à propos de la lecture rapide de textes académiques, c’est-à-dire une méthode pour pouvoir lire un livre académique standard en seulement une heure. Bien évidemment, ça implique de ne pas tout lire le livre, mais bien d’en comprendre les grandes lignes (et, par extension, de ne pas pouvoir prétendre l’avoir lu, compris, décortiqué, etc. dans le cadre d’une thèse).
Je viens de terminer ma lecture de L’art de la guerre de Nicolas Machiavel. C’est en fait mon deuxième Art de la guerre, après celui de Sun Tzu. L’auteur de la préface du livre, Harvey C. Mansfield, Jr., précise que ce texte est singulier dans l’œuvre de Machiavel, parce qu’il n’y est pas aussi « machiavélique » que dans d’autres ouvrages.
J’amorce la lecture de Palimpsestes de Gérard Genette et tombe sur une citation très intéressant sur la terminologie, qui explique en grande partie pourquoi on doit utiliser des concepts précis plutôt que certains mots du sens commun. Genette vient de faire la définition de plusieurs concepts et note à chaque fois qu’il n’est pas le premier à employer les termes, mais que chaque fois, d’autres employaient les mêmes suivant d’autres définitions.
Ma lecture du livre de Normand Baillargeon sur l’autodéfense intellectuelle m’a rappelé évidemment toute l’importance d’avoir un esprit critique et de se questionner sur ce que l’on voit, mais en même temps m’a mis en face de la tâche colossale que cela pouvait représenter à l’échelle d’un individu, particulièrement en ce qui a trait aux médias.
« Je vais être honnête. Ce ne sont pas les athées qui me restent en travers de la gorge, ce sont les agnostiques. Le doute est utile pour un temps. […] Mais il nous faut aller de l’avant. Choisir le doute comme philosophie de vie, c’est choisir l’immobilité comme mode de transport (Martel 2003, p. 45). »
À partir de L’utilitarisme de John Stuart Mill, on peut distinguer deux fonctions de la philosophie éthique: décrire ou prescrire nos actes moraux.