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The Perks of Being a Wallflower et l’attention dirigée
Je dois confesser quelque chose: je suis souvent intimidé à parler de films. J’ai l’impression qu’il y a un élitisme par rapport au cinéma, comme s’il y avait une bonne cinéphilie et qu’un certain nombre de films n’étaient tout simplement pas dignes d’intérêt. En allant voir The Perks of Being a Wallflower (Stephen Chbosky, 2012) en…
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Le court métrage « La pièce » de Marc Joly-Corcoran
Voici le touchant court métrage de mon collègue de la revue Kinephanos Marc Joly-Corcoran, qui apprenait récemment qu’il était gagnant du meilleur court métrage au festival New Horizon de Téhéran. Mettant en parallèle deux situations dramatiques, l’une à l’échelle macro et l’autre à l’échelle micro, la juxtaposition rend d’autant plus fort le drame personnel, intime, quotidien…
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Le scaphandre et le papillon: mise en abîme versus lecture fictivisante
Je tiens à dire que je vais révéler des informations importantes sur l’intrigue du film Le Scaphandre et le papillon (Julian Schnabel, 2007). Après mon visionnage du film, j’ai tenté justement de me questionner sur l’émotion que j’avais, comment celle-ci avait été crée, comment, oui, le film était touchant dans l’ensemble, mais comment ce que…
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Severance: à l’inverse du cliché d’horreur
Le film Severance (Smith, 2006) m’a fait réfléchir aux « règles » ou « codes » du genre d’horreur. Je casse ici un punch du film en disant qu’il va à l’inverse de la fameuse « morale » telle que Jaws (Spielberg, 1975) a pu nous le montrer. En effet, ceux qui survivent ne sont pas nécessairement ceux dont la morale…
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Les Yeux sans visage : la transcription sans adaptation
Quelques commentaires sur mon visionnage récent du film Les Yeux sans visage de Georges Franju. L’impression générale a été celle d’une adaptation littéraire pure et directe; certains passages sont « clairs » mais ne sont pas particulièrement pertinents lorsque tout se passe rapidement. Je m’explique. À un moment donné, la jeune femme défigurée se fait refaire un…
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Regarde la mer de François Ozon: la contemplation brisée
Ce texte pourrait briser quelques attentes pour ceux qui n’ont pas vu le film. le film Regarde la mer de François Ozon. Le film crée des anticipations précises à propos d’un type de cinéma plutôt « moderne », qui mise sur la contemplation et l’étirement temporel, mais qui devient bousculé par une fin qui ramène un principe…
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Müller & Girardet: la réappropriation qui n’est pas distanciatrice
Dans l’optique de mon essai théorique en Art actuel, essai dans lequel je parlais entre autres de reproduction mécanisée, voici une analyse de deux films de Mathias Müller et Christoph Girardet que j’ai pu voir lors d’une présentation de films au Goethe-Institut Montréal. Certains films de Mathias Müller et Christoph Girardet viennent en opposition avec…
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8½ et Juliette des esprits de Fellini: croire sur parole
Je fais ici un mea culpa assez important: j’ai eu de la difficulté à suivre 8½ et Juliette des esprits de Frederico Fellini, par un manque de concentration. Les films ne me sont pas appararus comme dynamiques, et puisque je les ai écoutés dans les débuts de ma passion cinéphilique, j’en ai perdu toute la…
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Le médium plutôt que le genre
En faisant mes recherches pour mon cours d’Art actuel, je tombe sur une réflexion connexe: On laissera de côté, pour l’instant, la question de savoir à quel genre nous avons affaire: cinéma? vidéo? installation? « autre cinéma », etc.? [1] Malheureusement, certains distinguent encore la vidéo du cinéma comme si c’était un genre plutôt qu’un médium. Et,…