Dans l’optique de contenir et d’aplanir la courbe de propagation de la COVID-19, les établissements d’enseignement de tous les niveaux, incluant donc les universités, sont fermés. C’est donc le cas de l’UQAT aussi.
Je constate que cette fermeture pose un certain nombre de quiproquos parfois. D’une part, une université est un lieu public qui se « ferme » au sens littéral, c’est-à-dire que la fermeture implique de bloquer l’accès aux bâtiments sauf exceptions contrôlées.
D’autre part, une université est aussi et surtout les personnes qui la compose. Si l’UQAT ferme, c’est que ses activités d’enseignement et de recherche ferment. Autrement dit, nous ne sommes pas en mode « télétravail »: nos recherches devraient cesser aussi incluant les activités contractuelles et rémunérées. Il y a bien quelques exceptions, mais elles concernent la direction et les employé-e-s qui ont des activités liées à la gestion de la crise elle-même.
Aucun professeur ne devrait demander à ses étudiant-e-s de lui remettre des travaux, ni lui demander de travailler sur ses projets de recherche. Il est très important de ne pas créer des classes d’employé-e-s, où par exemple des auxiliaires de recherche se sentiraient mal de refuser de poursuivre en télétravail alors que la directive explicite de la haute direction est de « cesser les activités ».
On peut par contre continuer à vivre. Je vais sans doute bloguer un peu, peut-être créer des vidéos, streamer, peut-être même continuer à rédiger pour ma recherche. Parce que ça me fait plaisir, ça me fait du bien et que je le fais de ma seule volonté sans contrainte. Mais la priorité est d’empêcher la propagation et de s’occuper des nos proches.
Toutes mes pensées sont avec les gens qui, pour de bonnes et parfois de mauvaises raisons, doivent continuer à travailler. Je suis de tout cœur avec vous.
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