Je suis tombé sur une vidéo TikTok des archives de Radio-Canada où on parle de la popularité de la NES en 1989, un peu avant la sortie de Super Mario Bros. 3. Je suis fasciné d’entendre les expressions québécoises associées au jeu vidéo qui sont déjà en place, parfois avec « l’accent radio-canadien » — c’est-à-dire, l’accent adopté par les journalistes de l’institution pour qu’on sente qu’iels parlent avec les « bons » mots et les « bonnes » intonations.
Quelques-uns en rafale que j’entends ici et que j’ai presque toujours utilisé:
- Cassette pour parler d’une cartouche de jeu (en anglais « cartridge »);
- Tableau pour parler d’un niveau;
- Bibittes pour parler des ennemis ou des monstres;
- « Passer au travers » de la cassette ou, ici, des huit mondes, ou encore « traverser le jeu »;
- Mario « brosse » (pour Super Mario Bros.);
- Des cennes pour parler des pièces;
- Une Nintendo pour parler de la NES.
On voit déjà cette idée que les adeptes de jeux sont de « véritables obsédés », particulièrement les garçons de 8 à 15 ans. Je suis en train de lire Rue Duplessis de Jean-Philippe Pleau qui s’interroge sur le phénomène de transfuge de classe et le changement de langage qui vient avec. Peut-être que de revenir aux « cassettes », « tableaux » et « bibittes » me permettrait de reconnecter avec la manière dont je vivais les jeux à l’époque?
Est-ce qu’il y a d’autres expressions québécoises ou locales d’ailleurs que vous avez utilisé ou que vous utilisez toujours?

Laisser un commentaire