Je fais ici un mea culpa assez important: j’ai eu de la difficulté à suivre 8½ et Juliette des esprits de Frederico Fellini, par un manque de concentration. Les films ne me sont pas appararus comme dynamiques, et puisque je les ai écoutés dans les débuts de ma passion cinéphilique, j’en ai perdu toute la richesse potentielle.
Je dis « richesse potentielle », car je suis convaincu qu’ils ont une valeur exceptionnelle que je n’ai pu cerné. Pour 8½, ce qui m’en a convaincu est l’analyse, notamment d’un point de vue psychanalytique, de « mise en abîme » et de postmodernisme, qu’en a fait Stéphane Leclerc en 2004 dans mon cours Corpus de cinéma II à l’UQAM. Le phénomène que j’éprouve m’a fait la même chose lors de mon visionnage de Dogville de Lars Von Trier. Le film est long, éprouvant, surtout en salle de cinéma, mais une fois terminé, tout le bagage contenu dans le film est déployé, et c’est là qu’on peut en ressortir un discours intéressant et fascinant.
Dès lors, pour Juliette des esprits, il me reste à pouvoir en extirper des réflexions plus grandes, ce qui sera sans doute le cas une fois que j’aurai étendu mon corpus des films de Fellini. Il faut donc, pour l’instant, que je crois sur parole les gens qui me parlent du talent de ce réalisateur – talent dont je suis convaincu – jusqu’à ce que je possède assez son corpus pour pouvoir m’y prononcer réellement.
8½: http://www.ropeofsilicon.com/movies.php?id=1509
Juliette des esprits: http://www.u-blog.net/NadjaLover/note/54420
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