Cyrano, Joe BG, Dupuis & Showme: Critiques d’octobre à décembre

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Depuis le mois de septembre, je n’ai pas affiché les critiques que j’ai publié dans un billet spécifique, tel que je l’avais fait pour les critiques du mois d’août et septembre.

Il semble que j’aie perdu l’assiduité que j’avais, et que j’ai oublié d’ajouter un message à chaque mois depuis ce mois de septembre. Je vais donc devoir me reprendre ici, pour mieux réembarquer dès la fin du mois de janvier [j’omets donc les critiques du mois de janvier, je reviendrai là-dessus].

Cyrano de Montréal – Chambre 11

Pour Cyrano de Montréal, avec Chambre 11, présente un court album, intéressant sous plusieurs points, relativement varié, du moins assez pour bien présenter le style et les « skills » de l’artiste tout en ciblant ce qui fait sa particularité.

Joe BG – Prévisions locales

Décédé peu de temps avant la sortie de son album, Joe BG (Prévisions locales) s’écoute avec en mémoire un événement assez lourd pour ceux qui l’écoutent. En effet, rares sont les gens qui écoutent du rap québécois sans avoir connaissance du milieu. Chaque chanson prend donc un sens différent, et l’écoute de certaines chansons déjà tristes dans leur triste en prend une dose de plus.

Dupuis – Des réponses

Des réponses de Dupuis n’est pas un album rap. Reste qu’il gravite autour du milieu hip-hop, ayant notamment collaboré avec NSC Records sur Sans rimes ni raisons, avec L’Assemblée pour leur single « Turn Your Head Around », ainsi qu’avec Damien sur « J’veux plus travailler ». Il s’inscrit davantage dans le pop, mais avec un style « émergent » (c’est-à-dire « jeune artiste ou groupe qui joue à la radio et qui fait un hit le temps d’un été, avec de la guitare, une voix québécoise et qui parle d’amour »: je me risque à un nom, Kaïn).

Showme – Omniprésence

Showme (Omniprésence) m’a vraiment étonné. Ses paroles sont remplies de culture, et même s’il s’agit la plupart du temps de « pluggage de culture », reste que ça rafraîchit d’entendre de la musique qui en contient (« Rien à foutre que t’aies la peau bronzée, comme un Rodin »). Style semblable à ses acolytes de la capitale, avec qui il collabore, ça sonne très bien et c’est pour moi une révélation.

Même si j’ai eu moins de cours cette session-ci, j’ai quand même eu moins de temps à consacrer à la rédaction d’articles (travail rémunéré, volonté d’améliorer ou du moins de maintenir ma moyenne actuelle). J’ai encore beaucoup de disques sur mes tablettes, en attente d’être écoutés et « jugés ». Je vais faire un blitz de sorte de rattraper mon retard.


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Je suis professeur en études vidéoludiques à l’Unité d’enseignement et de recherche (UER) en création et nouveaux médias de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue au centre de Montréal.


En libre accès en format numérique ou disponible à l’achat en format papier.


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