Les consonnes et les voyelles rendent le réel éternel
Shurik’n dans IAM, « Pourquoi je suis là » sur Independenza
Je me re-pose la question encore: « pourquoi je suis là », sur ce blogue notamment. C’est presque un leitmotiv pour moi de me remettre en question sur tout ce que je fais. C’est peut-être aussi un leitmotiv sur la blogosphère: Renart se demande pour qui il écrit, et Normand Baillargeon décide de fermer.
Le problème principal que j’ai en ce moment est que j’ai un plaisir d’aboutir à des réflexions plus longues que celles que je place ici; j’aime l’aspect fragmentaire de ce que j’écris sur ce blogue, mais je constate que je veux faire des liens entre chacun de ces fragments. Ce qui me mène à un problème qui en découle: j’ai de la difficulté à « donner » mes textes. Non pas que je veuille les vendre, mais je constate plutôt que ce que j’écris ici pourrait se retrouver dans quelque chose de plus abouti, de plus travaillé, ou encore m’empêche de mettre du temps dans quelque chose de plus long.
J’ai ces deux options dans Final Fantasy XIII (Square Enix, 2010): ou bien je spécialise mes personnages dans un seul rôle, ou bien je tente de leur ouvrir plusieurs options. Plusieurs diront que, dans FFXIII, on gagne des Crystal Points tellement rapidement qu’on ne sait plus dans quels rôles les mettre. Disons que je ressens le contraire: je dois faire des choix.
Il y a donc énormément de choses constructives et de dialogues à mener, lesquels sont plus difficiles à faire que je pensais sur le net. J’ai l’impression de me concentrer davantage à l’écriture sur papier, sans lectorat immédiat, et au dialogue, les deux étant de meilleurs moyens pour me parler à moi-même. Penser, c’est parfois long, et un billet de blogue ne rend pas la tâche facile à transmettre même un fragment d’une pensée plus longue.
C’est pour ça que je suis moins longtemps ici. Je dépose mon mémoire en août dans le meilleur des mondes possibles.
Image tirée de http://www.capsulecomputers.com.au/2010/04/final-fantasy-xiii-xbox-360-review/.
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